Game of thrones [ SAISON 8 ]

Chapitre XXII : Flamme

Chapitre qui a mit beaucoup de temps à arriver, je sais, mais j'ai vraiment pas eu le temps pour publier ces derniers mois, ma vie personnelle à été très chargée. Bon, je pense pouvoir publier dorénavant beaucoup plus fréquemment pendant ce mois ( on croise les doigts ). Comme vous le verrez, les choses vont commencer à bouger, le cours répit qu'ont reçus nos protagonistes arrive à son terme, pas le temps de se laisser aller !

Comme d'habitude, si le chapitre vous plaît n'hésitez pas à laisser une review et un vote !

Chapitre XXII : Flamme

Podrick Payne enfila la fourrure offerte par le gouverneur du Nord, Jon Stark. Cette dernière était sûrement issue d'un loup, au vu de sa constitution et de sa taille. Il jeta un œil sur la fenêtre de l'autre côté de son lit. C'était une matinée assez fraiche qui s'annonçait, énième rappel de la menace qui les talonnait.

Le jeune homme prévint un frisson. L'effroi et la douleur étaient encore vives, et rien ne paraissait aussi menaçant que la mort elle-même. Podrick se rassit, la chaise craquant sous son poids. Il se massa les tempes et passa une main par dessus son visage, repensant malgré lui au désastre de Blanc-Port.

Tout s'est déroulé si vite, et alors qu'ils venaient à peine de survivre à leur confrontation contre les marcheurs blancs et leurs armées, ils se retrouvèrent prisonniers de la compagnie de mercenaires.

Il ne fallu que quelques instants avant que les morts ne les traquent et ne les attaquent, profitant de la nuit et l'utilisant à leur unique avantage.

Les mercenaires ont eu cependant le bon sens de les libérer et de tenter de les évacuer, mais il se souvint qu'il ne put tenir une épée sans cesser de trembler. Le choc était encore bien trop récent après sa première bataille contre les spectres, et il ne fut d'aucune utilité.

Il pensa alors, lorsqu'il apprit la mort de Brienne bien après, s'il n'y était pas pour quelque chose. Aurait-il pu combattre à ce moment là, il était certain qu'il aurait pu couvrir les arrières de sa dame et empêcher un tel sort de se produire.

Podrick empoigna son avant bras, le serrant de rage, une rage dirigée contre lui même. Comment pouvait-il se nommer écuyer, si tout ce qu'il faisait était de se cacher ? Il se souvint alors de Brienne, et se rappela comment cette dernière devint de plus en plus familière avec lui, lui accordant à un certain moment toute sa confiance, et ce dernier ne fit que la trahir, en l'abandonnant à son sort.

Un grognement le fit sortir de ses pensées.

Son cœur manqua un battement.

Incertain, il se releva prudemment, la chaise grinçant une fois de plus, et chercha des yeux l'origine possible du bruit.