Le Royaume De Salama 🌴
Partie 18 : La descente de dame Orchidée 👿
-Si tu ne m'avais pas enlacé, j'aurais gagné le combat.
-Pourquoi t'es tu laisser enlacé ?
-Mais cela ne fait pas parti des règles du combat que d'enlacer ses adversaires !
-Oui, sauf que mon adversaire était aussi ma femme. Ne sois pas mauvaise perdante ma dulcinée dit-il en lui faisant un bisou sur la joue.
Ils acheminèrent dans leur loge royale où ils prenèrent une douche commune. Pendant un temps plus qu'il n'en faut pour une simple douche. Enfin c'est bien leur droit.
-J'ai une bonne nouvelle pour toi dit le roi en mettant sa chemise, d'ailleurs c'est pour cela que je t'ai cherché au terrain.
-Dis la moi, répond t-elle en l'aidant à mettre les boutons.
-Ta mère s'est marié avec le célèbre Patric 3.
-Cela ne m'étonne guère, il n'est pas si célèbre que ça. Je ne l'aime pas, c'est un homme rude sans aucune croyance.
-Sais tu que ta mère pratique la sorcellerie ?
-Décidément tu en sais sur ma mère autant que moi.
-Vous étiez proche ? Tu ne parle jamais d'elle.
-C'est parce que j'ai rien à dire qui me plaise à son sujet, dit-elle en finissant de lui ranger le col de la chemise.
-Elle se prépare à nous attaquer, serais tu prête à combattre ta propre mère ?
Mina se tut, et rentra dans son placard. Elle prit sa robe châtain, brodée en or. Elle l'enfila et présenta son dos à Oumar qui lui mit la fermeture Éclair.
-Tu ne réponds pas mon amour ?
-C'est ma mère, mais elle a dépassé les bornes. Je sais que mon père voulait la répudier avant de mourir, je ne sais pas pourquoi il ne l'a pas fait. Je sais que c'est mal de penser cela mais j'ai l'impression que c'est elle qui l'a tué... Bref ne parlons pas d'elle, allons prendre le déjeuner je meurt de faim.
🌼.......🌼
Accompagné de dix cavaliers, Orchidée est sur le point de rentrer à Salama. Elle ne se doute pas de la surprise que lui a réservé Oumar. En effet ce dernier a pris la peine de dire à ses sentinelles de guetter la frontière et de ne laisser passer aucun voyageur qui n'est déjà signalé sa venue. Si la prudence avait un deuxième nom elle s'appellerait Oumar.
La sorcière en étant totalement abasourdie et dans une furie inconcevable, elle cria sur les sentinelles comme à son habitude mais aucun d'eux ne se laissa convaincre. Elle ne s'avoue pas vaincue et repartit à Neija pour revenir avec des milliers de soldats. La guerre qu'elle clamait depuis des années est aujourd'hui à son commencement. Cinq jours après sa première venue, elle revint cette fois pour un affront terrible. Les sentinelles n'étant plus à la frontière elle pénètre à Salama avec toute sa troupe, elle ravage tout sur son passage: maison, champ, personne, bétail. Détruisez tout ! Criait-elle aux soldat.
À 6h du matin, Oumar était dans les bras de sa chérie lorsqu'un de ses chevaliers vint lui frapper à la porte pour lui faire part de la situation. Sa première parole fut : Inna lillahi WA Inna ileyhi raji oune ( Nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous retournerons).
Il prit son épée à la suite, pour aller à la rencontre de l'ennemi.
-Non Sir vous n'êtes pas obligé d'assister, lui dit Idriss son plus fidèle chevalier.
-Si je dois y laisser ma vie, je le ferai pour protéger mon peuple !
-Je viens avec toi, s'écria Mina.
-Les femmes n'assiste pas à la guerre, je te le permettrai pas.
Pendant qu'ils discutaient encore dans la loge royale un autre chevalier vint en turbo, - Ils sont à la porte du palais, hurla t-il comme s'il était face à la mort.
Oumar eu comme une explosion au cœur et courru pour protéger son palais, le chevalier le suivit, Mina à son tour les suivit. Tous les combatants sortirent et on ferma le palais pour plus de protection. Oumar se rendit compte du carnage effectué par ses ennemis, il vit ses soldats à terre dans une marre de sang, les maisons des habitants en feu, les enfants criaient, les femmes pleuraient, les vieux lançaient des injures et des malédictions à l'encontre de l'ennemi. Oumar versa deux gouttes de larmes de haine, son cœur se mit à ébullition, il n'avait qu'une envie, transpercer le cœur d'orchidée avec son épée ! Il devient fou et se lança au combat, ses soldats le suivirent ainsi que sa femme. Il n'y avait que le bruit des épées qui se faisait entendre. Les un sont blessés, les autres sont tués, Oumar lui avait un objectif : Orchidée. Il finit par l'apercevoir et se dirigea tout droit vers elle, sans un mot il lui pointa son épée dans la gorge. Au lieu de s'affaisser, elle se mit à rire. Il ressortit l'épée et lui transpercerça le cœur. Cette fois, elle tomba raide. Oumar ne perda même pas une seconde de plus, il se retourna et continua la guerre avec beaucoup plus d'assurance. Quand les ennemis constatèrent que leur reine est décédée. Ils se decouragèrent et se laissèrent capturé.
Mina vit au loin le corps de sa mère, elle se précipita sur elle.
- Mère... Mère s'il te plaît sanglota t-elle. Pourquoi tu as fait ça ? Qui l'a tué hurla t-elle ? Qui ? Je jure que je vengerai ma mère !
Oumar s'approcha d'elle...
- Oumar tu m'as bien dit que pendant la guerre il est interdit de tuer les femmes, pourquoi tes soldats l'ont tué, elle pouvait tout simplement être emprisonné ou que sais je ! Pleura t-elle.
-C'est moi qui l'ai tué, répond t-il sans regret.
-Quoi ? Pourquoi ? C'est ma mère!
-Je le sais, et même si c'était la mienne je l'aurais tué ! C'est une criminelle, meurtrière, sorcière, mécréante. Ce n'est pas moi qui lui ai déclaré la guerre en premier, c'est elle qui est venu jusqu'ici pour ravager mon peuple gratuitement, elle a tué au moins cent innocents aujourd'hui, elle est la source de tout les malheurs qui se trame dans nos royaumes depuis des années ! Maintenant tout le monde peut dormir tranquille ! On va fêter sa mort ! Dit le roi dans une colère aveugle.
Mina n'en revenait pas, oui sa mère est mauvaise, mais c'est quand même sa mère. Elle se leva et prit son épée avec rage.
-Oumar Alfarouk je vais te tuer aujourd'hui et personne ne pourra m'en empêcher ! Dit elle avec colère et détermination.
✨Très certainement, nous vous éprouvons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fait la bonne annonce aux endurants,✨qui disent, quand un malheur les atteint : " Certes nous sommes à Dieu et c'est à lui que nous retournerons". ✨Ceux là reçoivent des bénédictions de leur seigneur, ainsi que la miséricorde; et ceux-là sont les biens guidés. ✨ Coran S:155-157
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