Lost

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Donc nous voici à la fin de cette histoire "particulière", c'était la première fois que le plan d'une histoire se créait grâce à vous, je n'avais que de vagues idées, ce qui a pu créer des incohérences et j'en suis désolée. Je compte la relire tranquillement à partir du 25 juin au soir (après mon oral de bac de Français), donc il y aura peut-être des petites modifications, mais vraiment légères, voir même inexistantes si je n'en trouve pas le besoin.

Je vais juste vous partager quelques informations sur l'alcoolisme, parce qu'il me semble important de le faire.

Témoignages :

Informations et chiffres :

Les conséquences de l'alcool sur la santé physique :

L'organe le plus exposé est le foie. Par exemple, la cirrhose, dont l'alcool est la cause principale, détruit progressivement les cellules hépatiques. L'alcool favorise aussi l'apparition de cancers de l'appareil digestif : bouche, gorge, œsophage, foie, côlon, rectum...Auxquels il faut ajouter celui du sein chez les femmes.

L'alcool est aussi un facteur de risque pour les maladies cardio-vasculaires : hypertension, AVC et infarctus. L'alcoolisme peut également avoir des conséquences sur la vie sexuelle en provoquant des troubles de l'érection.

Les conséquences sur la santé mentale :

L'anxiété et la dépression, ils se retrouvent souvent chez les personnes qui boivent trop. Même si parfois les médecins s'interrogent sur ce qui est la cause ou la conséquence, il reste d'autres questions à aborder : ces troubles sont-ils dus à une consommation excessive d'alcool ? Ou, est-ce parce que l'on se sent mal que l'on cherche refuge dans l'alcool ?

Les conséquences sur la vie sociale et relationnelle :

L'alcool a aussi des effets négatifs sur le comportement et le caractère : agressivité, violence, impatience, obstination... Le cercle proche, les amis prennent alors leurs distances et la personne vacille... La vie professionnelle s'en ressent aussi inévitablement : une personne qui boit a plus de mal à se concentrer, a des trous de mémoire et perd son efficacité.

Les personnes en surmenage mental peuvent être amenées à augmenter leur consommation d'alcool pour son effet euphorisant. Il est important de repérer les signes de surmenage pour faire appel à un professionnel de santé et revenir à une consommation normale et ne pas plonger dans un burn-out.

La France est un des pays où la consommation d'alcool est la plus élevée au monde, malgré la baisse constante depuis les années 60, comme le rappelle Santé Publique France. Selon le baromètre santé 2017, on estime autour de 10 % le nombre de personnes ayant un problème d'alcoolisme en France, c'est-à-dire buvant tous les jours. Hélas, l'alcoolisme est une véritable maladie, et un grand problème de santé publique. (Source: Qare)

Pour une personne alcoolo-dépendante, la première étape passe par l'acceptation de sa difficulté avec l'alcool et de la reconnaissance de sa dépendance ou de la perte de contrôle. Cette réflexion peut nécessiter du temps. La personne tente souvent de réduire seule sa consommation et d'en reprendre le contrôle.

Certaines personnes décident et parviennent à arrêter de boire sans l'aide de professionnels. Toutefois, faire appel à une aide extérieure n'est pas faire aveu de faiblesse. Il est possible d'être accompagné par différents professionnels : médecin généraliste, alcoologue ou addictologue ou par une équipe spécialisée en alcoologie et en addictologie. Une des conditions de la réussite du processus d'aide réside dans le choix de l'intervenant. La relation entre le patient et la personne qui l'accompagne est primordiale. Elle doit être basée sur des principes de confiance, d'empathie et de professionnalisme.

Le professionnel adapte la démarche de soins à la situation de la personne pour tenir compte du souhait de celle-ci, de son histoire avec l'alcool, de sa vulnérabilité physique et psychique ainsi que de son environnement (plutôt soutenant ou au contraire conflictuel).

L'accompagnement porte sur les différents domaines de la vie du patient (la famille, le corps, la vie relationnelle, professionnelle et sociale et l'équilibre psychologique) et s'inscrit dans la durée. (Source: Alcool-Info-Service)

L'alcool est responsable de 36.500 décès chez l'homme, ce qui représente 13% de la mortalité totale masculine, et de 12.500 décès chez la femme, soit 5% de la mortalité totale. (Source: Le figaro-Santé)

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Nous voilà donc à la réelle fin de cette histoire, je voulais juste rajouter quelques mots plus personnel, vous n'êtes pas seuls.es et vous pouvez y arriver. Certes, le chemin sera long et sinueux, mais je suis sûre que vous pouvez le faire, parce que j'ai confiance en vous. Prenez votre temps, n'hésitez pas à demander de l'aide, parce que non, demander de l'aide ne veut pas dire être faible, bien au contraire.

Merci d'avoir suivi cette histoire, vous êtes merveilleux !🖤

𝐋𝐨𝐬𝐭 {Hyunchan}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant