Chapter 16

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Je le regarde et il me sourie. Je déteste son sourire angélique.

- On peut pas l'appeler Adam, je suis conne.

- Pourquoi ?

- Le fils de Jaden et Mads s'appelle Adam.

Il rigole, et passe sa main dans ses cheveux. Je le regarde, et lui observe mon ventre.

- Alors... Amber, Grâce et ?

- J'aime bien Nate. dit-il

- Ohhh ouais.

- T'aimes bien ?

- Ouais vraiment !

Il me regarde et je regarde ses yeux hazel.

- Cette fille te mérite pas.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Parce que cette fille est la pour ta tune !

- Qui me mérite alors ?

- J'en sais rien moi...

Il me regarde, il attrape mon visage et avant même que je dise quelques chose il dis

- Je sais que « tu ne peux pas » comme tu dis, mais j'en ai envie, vraiment.

Il pose ses lèvres sur les miennes, sa langue trouve le chemin de la mienne, il attrape mes deux joues un peu plus fort. Je pose mes mains sur ses pectoraux.

Nos deux visages se décolle, mes yeux s'ouvre et les siens aussi. Son sourire constitué de dents blanches s'illumine et je baisse la tête.

- Tu regrette ? demande-t-il

- Tu te maries dans deux mois Noah, c'est mal.

- C'est pas comme si ça t'avais dérangé la première fois, tu sais avec Millie.

- Vas y, traite moi de pute, je te dirais rien !

- C'est pas ce que je veux dire, ce que je veux dire c'est qu'avec Millie, y'avait pas d'enfant, d'avenir en jeu, alors que la, oui.

- Avec Millie, tu ne m'avais pas encore lâché comme une merde.

Noah me regarde dans les yeux, alors que les miens deviennent noir de colère. Je me tourne alors sur le côté, éteints la lumière de chevet et me pose délicatement sur le lit. Je ferme les yeux et essaye de m'endormir.

- Je...je suis désolé April.

Je ne dirais pas que ces mots me font ni chaud, ni froid mais, j'essaye de me dire qu'il ne l'es pensent pas.

[...]

Je me réveille, exténué de la journée dernière. Je me lève de mon lit péniblement. Et pars dans ma salle de bain, prendre ma douche. Ma nouvelle maison vient toute juste d'être entièrement aménagée et j'entame enfin mon septième mois de grossesse, autant vous dire que je suis maintenant un elephant. Devinez quoi ! Noah et Dixie, ont emménagés dans le même quartier, apparement ce n'est qu'une coïncidence !

Enfin Bref. Je me lave et me prépare, enfin, « me prépare » je me mets en survet quoi. Le mois d'octobre a déjà commencé, ce qui en résumé fait que le mariage de Noah et Dixie arrive, et je suis invitée ! Super !

Je descends donc dans ma cuisine et me
prépare un petit déjeuner digne de ce nom quand j'entends sonner. Je pars ouvrir et vois Sofia devant ma porte avec deux boissons à la main.

- Qu'est ce que tu fais la ?! T'as pas cours toi ?

- Pas aujourd'hui, les profs font grève, alors je suis venue te rendre visite !

- Bah vient entre.

Elle entre et pose les boissons sur la table de la cuisine.

- Alors comment tu vas ?

- Bah, avec le terme qui s'approche, j'en sais rien.

- Tu n'es qu'à sept mois pourtant.

- Ouais, mais va garder trois bébé de quarante huit centimètres chacun, neuf mois dans ton ventre on verras si tu tiens vraiment neuf mois.

Elle rigole et lève les mains comme
pour s'innocenter.

- Ok ok tu as raison !

Je rigole également et elle prends une mine plus sérieuse et dis :

- April, tu sais où, où est mon père ?

La fameuse question, tu savais qu'elle allais te la poser un jour ou l'autre.

Je fais taire ma conscience et dis :

- Sofia, il n'est pas important...

- Déjà, quand tu parles en espagnol c'est que ça ne va pas !

- Sofia, ton père a été présent durant toute la grossesse de ta mère.

- Arrête de parler comme si il était mort ! Je sais qu'il ne l'est pas vraiment.

- Ton père avait su se montrer comme un père exemplaire, je ne pensais même pas qu'il aurait pu avoir autant de couilles a 18 ans à peine. Mais un jour, tu avais à peine 2 ans, il a levé la main sur ta mère, et ce n'étais pas qu'une simple claque, je peux te le garantir, et après ça il a fuit. On n'a jamais eu de nouvelle et on a conclus qu'il était mort.

Le silence règne, je regarde la petite afro-américaine au teint plus claire que tout les autres afro-américains de ce pays, elle est brisée et je le ressens même jusqu'à moi.

- Il ne m'aimait pas alors.

- Petit cœur ne dis pas ça-

- Si ! Sinon il serais revenue ! Il se serais excusé !

Je m'approche d'elle et la prends dans mes bras, elle attrape mes épaules et me serre plus fort encore.

- Je suis désolée, sincèrement désolée...

- Je t'aime April.

- Je t'aime aussi, ne doute jamais de ça, à cause de ton père d'accord ?

Elle hoche doucement la tête et je lui embrasse le front.

Rien qu'une nouvelle vie...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant