Jour 1

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Aujourd'hui, je regarde le ciel étincelant.

Pourtant nous ne sommes pas la nuit.

Étrange, pour quelqu'un qui n'écrit que la nuit.

Une seule pensée me vient à l'esprit ; je ne veux pas être seule.

J'ai envie de te détruire

Comme tu me détruis moi

Comme tu l'as toujours fait

Comme tu m'emprisonnes dans une case

Et tu t'en sers à mauvais escient.

Cette main que tu as sur moi, je te le promets, je te la renverrai pour t'enfermer dans une maison de retraite.

Parce que c'est ici qu'est ta place.

C'est ton pire cauchemar,
et je le sais.

Mais je vais faire la fin de ta vie un enfer,
Comme tu m'as enchaînés à ces fers,
Au debut de ma vie.

Se venger, c'est mal.
Mais, j'ai trop de haine envers toi pour ne pas te faire payer l'addition.

Dans tous les cas, tu n'es plus toi. Tu as cessé de vivre depuis longtemps.

La peur est maître de toi.
Tu t'es effacée, il y a bien longtemps.

C'est moche,
De vieillir.

Je ne prendrai jamais ton exemple car tu n'as jamais été un exemple.

Quel euphémisme, et dire que tu te sens ouverte d'esprit.

Ne t'inspire pas la pitié des autres,
C'est le pire des sentiments.

Si un jour tu tombes sur ce texte,
Ne m'en veut pas trop,
Un doux courroux coule en moi tel un fleuve tranquille.

Peut-être daigneras-tu d'ailleurs de lire ce texte, en nous mettant d'égal à égal.

Mais je pense trop rêver,
Jamais tu ne souhaiteras entendre quelque chose de quelqu'un que tu estimes inférieur.

Au final,

Tu restes moderne comme le Pascendi

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