chapitre treize.

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La vieille dame me fit un délicieux petit déjeuner, et m'indiqua le chemin pour retourner au chalet. Enfaite, je m'étais vraiment paumé.
Un fois arrivé, je monta rapidement dans la suite, et je pris une longue et bonne douche. Je me changea et j'opta pour un leggings de sport avec un tee-shirt large. Je m'allongea dans mon lit et je pris mon bouquin. Vers dix heures, Cloé entra dans la chambre et me sauta dessus comme si j'étais une revenante, j'aime pas ça.

- Mais ou étais-tu passé? Nathan te cherchait partout.
- Je le cherchais justement, et je me suis perdu dans la forêt.
- Tu as dormis dehors? Demanda-t-elle en criant limite.
- Gueule pas, et non chez une gentille vieille dame.
- Pourquoi tu m'as pas appelé?
- Figure toi qu'il n'y avait pas de réseau et personne m'entendait quand j'hurlais à pleins poumons.

Elle me reprit dans ses bras et je serra son étreinte. Elle s'excusa d'avoir tout balancer pour mon cancer.

- Tu veux voir Nathan?
- Oui, dis-je d'un ton neutre.
- Je vais le chercher.

Elle sortit de ma chambre. Je pris mon appareil photo et je faisais mes retouches en les attendant. Quelqu'un frappa et je dis d'entrer, c'était Nathan.

- Salut.
- Hm, je n'avais rien à lui dire.

Point de vue de Nathan.

«Hm», sérieusement c'est tout ce qu'elle avait à me dire? J'avais envie de lui dire d'aller se faire littéralement foutre.

- Qu'ai-je dis qui a pu te vexé et te faire partir? Me demanda-t-elle assise en tailleur sur son lit entrain de tapoté sur son ordinateur, elle était si belle.
- Tu as dit que tu allais mourir.
- Eh bien, c'est la vérité, tu n'as rien a nié la dessus.
- Tu me saoules, dis-je en grognant.
- Je vais souffrir de toute façon, perdre mes cheveux et devenir chauve, ainsi qu'avoir des tonnes de médicaments et des journées à l'hôpital, c'est horrible Nathan. Et puis la chimiothérapie c'est pas sur que ça marche, donc j'ai de grande chance de mourir.

Le pire c'est qu'elle a raison. Je m'approcha de son lit et je m'assis pas loin d'elle.

- Même, je ne sais pas si tu comprends le mal que ça fait quand la personne que t'aime dit qu'elle va mourrir, ça fait comme une fissure profonde dans le cœur. Je t'aime et j'ai pas envie que tu me dises ça.

Elle me tira vers elle, et m'embrassa. Je n'avais pas envie que ce baiser cesse.

- Où as-tu dormis cette nuit? Lui demandais-je en mettant une mèche derrière son oreille.
- Chez une vieille dame dans la forêt. Je me suis paumé à cause de toi, ew.
- Désolé amour.

Cette fois-ci c'est moi qui l'embrassa, elle s'allongea sur moi, nous étions en sandwich sur le lit.

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