Préface

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Dans une belle demeure sur Vanaheim avec des champs de fleur et des arbres fruitiers à perte de vue, la Déesse Idunn jouait dans le jardin avec sa fille Cassiopée, une belle enfant aux longs cheveux bruns avec les yeux vairon vert et brun foncée. La petite ressemblait à sa mère malgré qu'elle n'est pas ses cheveux blonds. Idunn adorait sa fille, l'entendre rire, lui raconter des histoires sur la Grande Cité Dorée :

— Maman un jour tu m'emmèneras sur Asgard voir le Pommier ?

— Oui mon ange, tu en prendras soin comme je l'ai toujours fait

— Vraiment ?

— Oui, tu es ma fille, tu as le don en toi. Un jour, tu prendras soin des Pommes Éternelles auprès du prochain Roi comme je le fais pour Odin.

— J'ai tellement hâte maman

— ... Je te présenterai une personne importante sur Asgard

— Qui ça ?

— Tu verras, c'est une surprise.

— Ok maman. Je serais patiente alors.

— Bientôt nous irons, tu es assez grande pour venir avec moi.


Mais la Déesse Idunn n'a jamais pu tenir sa promesse. Idunn était mourante. Elle fit promettre à sa servante Sjorn de veiller sur sa fille qu'elle hérite de ses grimoires, de tout ce qui lui appartient. La petite dormait près de sa mère, Tyr était présent tenant la main de son épouse adorée. Il l'aimait oui. Mais un homme reste un homme, et beaucoup son faible devant les courbes d'une femme. Idunn le savait, tout comme une femme est faible devant un homme qui n'est pas forcément son époux :

— Tyr...

— Ma chère

— ... Je sais que tu fricotes avec Freya depuis des années.


Le Dieu de la Guerre blêmit :

— Quoi ? Mais non tu divagues ma chère.

— Je le sais, je l'ai toujours su... je pensais qu'on aurait fini par s'aimer, mais ce n'est pas le cas.

— Que veux-tu dire ?

— J'ai de l'affection pour toi Tyr après toutes ces années ensemble, mais je sais aussi que tu l'aimes elle plus moi, plus comme au début comme tu as tout fait pour que je devienne ton épouse.

— Freya est une erreur Idunn, je n'aime que toi.

— Ton amour est différent du mien.


Elle tousse violemment, la petite se rapproche d'elle dans son sommeil

— Idunn

— Je veux que tu me fasses une promesse

— Tout ce que tu veux

— Veille sur ma fille. Toujours, qu'elle ne manque de rien, un jour, elle sera à la gauche du Prochain d'Asgard pour veiller sur le Pommier. C'est sa destinée comme ce fut la mienne.

— Je veillerai sur notre fille. Je te le promets

— Sur ma fille...

— Quoi ? Qu'insinues-tu Idunn !

— Que Freya n'était pas la seule dans tes draps...

— Tu as revu cet homme ?!

— Il restera à jamais celui que j'ai toujours aimé.

— Idunn ! Cassiopée est-elle ma fille ?! Réponds-moi


Idunn tendit la main pour caresser la tête de sa petite, mais elle n'en avait plus la force. Elle lâcha son dernier souffle.

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