Chapitre 39

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- « Si tu veux que je conduise, dit-le moi. » Je vois Liam prêt à s’endormir. Il faut dire que mon réveil n’était pas des plus agréables et puis, à cinq heures du matin, ça l’est encore moins.

- « Non, ça va, ne t’inquiète pas. » Il est à deux doigts de s’écrouler mais je laisse faire. Tout ce que je veux c’est qu’on arrive le plus vite possible pour que je puisse le voir. Il doit m’en vouloir à mort. C’est le cas de le dire. Je suis sûr que c’est à cause de moi qu’il a voulu mourir, j’en suis sûr. Il a voulu se tuer à cause de moi. Et s’ils ne l’avaient pas sauvé. Il serait mort. Rien que d’y penser, une larme coule le long de ma joue, Liam l’a remarqué.

- « Il est vivant, ne pleure pas. »

- «  On va aller le voir et tout ira mieux. » Zayn tente de me consoler mais rien y fait. Ils ne sont pas au courant de la lettre et je ne veux pas qu’ils le savent. Ils me détesteraient eux aussi. Car je suis sûr que tout ça c’est de ma faute. Mais bon, il faudra bien leur dire un jour. Mais ça ne sera pas aujourd’hui.

Merde ! J’ai oublié de prévenir Eleanor. Bon, en même temps, je pense que ça ne ferait pas plaisir à Louis de la voir. Si ?

Après tout, ils ont un enfant ensemble. Rien que d’y penser, ça m’énerve. Je sais que ça doit dater d’avant qu’on se mette ensemble mais ça m’énerve. Maintenant, ils sont lié à jamais alors que Louis et moi non. Rien ne nous liera jamais. J’essaye de ne plus penser à ça car je ne veux pas pleurer. Je ne suis pas un faible. Si, j’en suis un, mais seulement quand ça concerne Louis.

On arrive enfin à l’hôpital et je descends le premier. Je veux le voir en premier. Je me précipite à l’accueil et demande sa chambre.

Il est en chambre 58. Je monte les escaliers quatre par quatre jusqu’à arriver à sa chambre. Je toque et entre. Quand il tourne les yeux vers moi, j’ai mal. Il pleure.

- «  Louis je … »

- «  Je croyais que tu ne voulais plus me voir. »

Outch !

- «  Laisse-moi t’expliquer je t’en supplie. »

- «  T’expliquer ?  Tu m’as abandonné car j’allais en taule ! Tu m’as engueulé car je t’ai défendu ! J’ai failli crever par ta faute ! »

La, ça fait mal, très mal. Je cache mes yeux avec mes mains pour ne pas qu’il me voit pleurer.

- « T’as voulu mourir à cause de moi ? »

J’ai toujours les yeux cachés.

- « Oui. » Il chuchote mais je l’entends. J’avais raison. C’est de ma faute.

- «  Je suis désolé. Je ne pensais pas un mot que je t’ai écrit sur la lettre, sauf quand je t’ai dit que je t’aimerais toujours. Je ne peux pas m’empêcher de penser à toi, de vouloir te voir. Je ne peux pas être éloigné de toi et tu le sais. Je suis tellement désolé, tu aurais pu perdre la vie. Tu aurais du. Tu aurais du comme ça j’aurai souffert toute ma vie comme tu as souffert. Je suis con, voilà que maintenant je souhaité ta mort. Non, pas du tout. Je te veux vivant. Je t’aime Louis, je t’aime plus que tout et je ne veux pas te perdre. Alors  maintenant, vas-y, dis moi de dégager. Dis-moi que je suis le plus gros enfoiré de toute la Terre et que je peux aller crever. Dis-le-moi s’il te plait. »

Pendant mon récit j’ai enlevé les mains des yeux.

- « Je t’aime Harry. »

Remember meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant