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Faire tomber quelqu'un amoureux de vous quand votre personnalité est merdique était bien plus difficile que Sukuna ne l'avait pensé.

Le roi démon avait cru qu'avec son infâme regard condescendant, il serait capable de capturer le cœur de Kiyo une fois pour toutes, mais le cœur de la fille était loin d'être conquis.

"Pourquoi n'es-tu pas déjà folle de moi ?", demanda Sukuna en marchant à côté de la prêtresse, qui venait de sourire légèrement.

"Je pourrais te demander la même chose", répondit Kiyo, bien que très honnêtement, elle ne s'attendait pas vraiment à ce que le roi démon l'aime, car elle se considérait comme une personne peu aimable.

Tous les adultes avec lesquels elle avait grandi lui avaient lancé des regards comparables à ceux d'un cafard.

Ils la méprisaient parce qu'elle était née fille, et ne pouvait pas se comparer à Satoru, même s'ils étaient un peu à égalité l'un avec l'autre.

Elle était toujours l'autre Gojō, le second choix, la plus faible, jusqu'à ce qu'elle ait rencontré Getō, bien sûr.

"Qui dit que ce n'est pas le cas ?", avait souri Sukuna, ce à quoi Kiyo avait laissé échapper un léger gloussement.

"Ce que tu ressens pour moi n'est pas de l'amour. C'est très probablement un mélange de haine, de fascination, et un jeu amusant".

Sukuna garda simplement le silence alors qu'il gardait ses bras croisés, marchant en silence alors que Kiyo ne se souciait pas qu'elle ait mis le doigt sur la tête.

"Alors comment peut-on aimer autrement ?", demanda soudainement le démon aux cheveux roses, Kiyo jeta un coup d'œil, un peu déconcerté par le sérieux.

"N'as-tu jamais chéri quelque chose ?"

"Pourquoi le ferais-je quand je peux obtenir tout ce que je veux, quand je le veux ?"

Kiyo soupira doucement. "Pour aimer... il faut d'abord de la compassion", dit la fille, ce qui fit grimacer inconsciemment le visage de Sukuna, faisant rire la fille.

"Et la confiance qui prend du temps à se construire... ainsi que l'état d'esprit actuel, essayer de comprendre cette personne, d'accepter ses défauts et de partager un fardeau avec l'autre...", expliqua doucement Kiyo.

"Mais tu ne dois pas prendre les choses pour acquises, parce qu'elles peuvent et vont un jour s'envoler sans que tu t'en aperçoives", marmonna Kiyo, Sukuna regarda la fille solennelle, qui bien que son expression ne changeât pas beaucoup, il pouvait l'entendre dans son ton.

𝙎𝙀𝘼𝙇𝙀𝘿 {𝙧. 𝙨𝙪𝙠𝙪𝙣𝙖} (Version Française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant