[Recueil d'OS] Tu as volé mon coeur || Haikyuu

Je t'attendrai | BokuAka

Hey hey hey ! :D

Comment allez-vous ?

Aujourd'hui, on se retrouve pour un petit BokuAka ! Comme le précédent était plein d'angst, j'ai contrebalancé en écrivant un OS beaucoup plus mignon eh eh.

Bonne lecture ! :D

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— Akaashi ! Akaashi !

Le dénommé Akaashi n'avait pas besoin de se retourner pour savoir qui l'appelait ainsi. Il n'y avait qu'une personne qui s'amusait à crier son nom au travers des couloirs, ou de façon générale, n'importe où. Il décida quand même de pivoter en direction de l'énergumène qui l'interpellait. Ce dernier s'avérait si susceptible que le simple fait de ne pas le regarder pouvait le vexer. Fatigué comme il était, Keiji préférait éviter cette situation.

— Bonjour Bokuto-san, dit-il une fois son ami face à lui.

Bokuto lui fit un grand signe de la main et reprit son souffle. C'est qu'il venait de courir pour rattraper le brun ! Akaashi s'étonnait d'ailleurs de la capacité de son camarade à ne jamais s'épuiser ; même en fin de journée, il trouvait beaucoup d'énergie à revendre.

— Hey hey hey, Akaashi ! Prêt pour une nouvelle journée ?

— On peut dire ça...

— Oh ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Quelque chose ne va pas ?

— Ce n'est rien, je suis juste un peu fatigué. J'ai mal dormi.

— C'est pas bien, ça, Akaashi ! Il faut que tu prennes soin de toi !

Akaashi esquissa un sourire ; son hibou préféré adorait prendre soin des autres, c'était comme une deuxième nature. Probablement comprenait-il mieux que quiconque les sentiments des autres et essayait de les préserver de ce tourbillon intérieur...

— T'as raison, Bokuto-san.

— Je sais, eh eh.

Les deux adolescents, comme d'habitude, firent un bout de chemin ensemble. Bokuto aimait parler de tout et de rien, et comme d'habitude, Akaashi se plaisait à l'écouter divaguer. L'attaquant, plus que bavard, couvrait tous les sujets de conversation possibles ; des nouvelles de l'équipe au potin en cours, en passant par la météo, la dernière recette de cuisine qu'il avait testée et bien souvent ratée, rien n'échappait à la curiosité du capitaine de Fukurodani.

— Tu savais que Kuroo aimait les chiens ? C'est dingue, non ?

— Kuroo ? Tu parles du capitaine de Nekoma ?

— Oui, Akaashi ! Tu ne trouves pas ça dingue ? Pour le capitaine de Nekoma ? Neko ! Comme les chats, qui font "miaou" ! Pas comme les chiens qui font "wouf" !

Akaashi esquissa un léger sourire. Même après plusieurs années, il peinait à se familiariser avec l'enthousiasme de son hibou favori. Il n'eut cependant pas le temps de s'en formaliser : déjà, il voyait les portes de sa classe. Une vague d'agacement et de fatigue se rappela à son bon souvenir. Et Bokuto qui n'en finissait pas de parler, encore et encore...

Parfois, Keiji se demandait comment il avait la force de le supporter ; plus d'un aurait abandonné à sa place, mais lui restait, pour le meilleur et pour le pire. Il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à l'abandonner. Sûrement le pouvoir de l'amour...

Akaashi ignorait également comment Bokuto avait réussi à le charmer. Un jour, il s'était rendu compte qu'il ne pouvait plus se passer de son capitaine. Il était également au courant des sentiments que lui portait l'excentrique adolescent. Cette passion qu'il ressentait pour lui demeurait également un parfait mystère. Akaashi ne se trouvait pas particulièrement attractif, ni intelligent, ni beau. Il était banal. Qu'est-ce que Bokuto pouvait lui trouver ?