Le jour de l'accouchement arriva, Ruphelise donna naissance au petit Valvien. De coutume dans le village, la naissance d'un enfant est suivie d'une grande fête mais cela était loin d'être le cas pour Valvien car les villageois le considéraient déjà comme un sacrifice bien qu'il n'avait pas encore l'âge fixé par la déesse pour être le sacrifice libérateur du village. Les parents du mignon Valvien étaient très heureux mais au fond d'eux ils savaient que cette joie est limitée au 5 années de vie de leur fils. L'enfant grandit et chaque fois que sa maman le regard, elle fond en larme car elle se rend compte qu'ils ne leurs reste plus que 3 ans à passer avec leur garçon. Valvien se voit traité différemment des autres enfants du village, certains l'appelle même sacrifice mais tout cela laisse Valvien indifférent car il a le même cœur que sa mère, il n'éprouve pas de haine envers son prochain. Après des jours hors du village dans le but de trouver une autre solution, le voyageur rentre au village mais hélas aucune solution n'a pu être trouvée. Ruphelise ne mangeait et ne parlait presque plus, elle passait son temps à regarder et s'occuper passionnément de son fils chaque jour comme si c'était la dernière fois de le faire. Lorsqu'il a eu 4 ans, Valvien commença à poser beaucoup de questions en rapport avec le comportement adopté à son égard par les villageois. Le village gardait désormais un œil ouvert sur tous les faits et gestes de la petite famille de peur qu'elle s'enfuie. Un soir le chef du village alla voir Ruphelise et sa famille:
- Bonsoir, moi étant le représentant de ce village, je viens vous rappeler que le jour du sacrifice approche et vous devez être prêts. Ces mots ayant profondément choqués le voyageur, il lui répondit avec colère:
- Ne prossédez vous pas un cœur ? Ma femme est meurtrie par cette situation, elle se réveille chaque jour en redoutant que ce maudit jour arrive et ce que vous trouvez de bon à faire c'est venir le lui rappeler mais quel genre de chef êtes vous ??
Après cet échange violant entre les deux hommes, le chef du village rejoint son domicile. Cependant le voyageur s'est mis à se morfondre au près de sa femme:
- Pardonne moi, j'ai rien pu faire pour sauver notre enfant parce que je suis un incapable, un vaut rien et je ne mérite même pas que tu m'aimes. Sa femme le regarde et ne peut s'empêcher de lui répondre :
Tu n'y es pour rien, c'est la vie qui nous puni, mon village me détruit et la déesse veut mon enfant. Le jour du sacrifice arriva les villageois se réunir autour d'une stèle qu'ils avaient bâti pour ce fameux jour. Vêtu de blanc le petit Valvien qui était très terrifié, serra sa maman très fort et ne voulant qu'elle le laisse. La cérémonie commença les deux parents tiennent chacun un bras de Valvien. Le chef du village démarre l'invocation :
- Oh! Oh! Déesse de ce village qui nous dirige et préserve notre village de tout malheur, nous te supplions de bien vouloir prendre, cet enfant né de la femme que vous aviez qualifié de pure, nous vous l'offrons comme vous nous l'avez demandé. À cet instant le ciel s'assombrit et les éclairs arpenté ce ciel noir. Pour une fois dans le village la déesse apparaît aux yeux de tous les villageois sans que ça ne soit un soir de pleine lune. Personne ne pouvait imaginer ce qui allait se passer. Avant même que la déesse ne dise un mot le voyageur cria:
- Déesse ! Déesse ! Je vous offre ma vie en échange de celle de mon fils, je ne pourrais me pardonner de voir la femme que j'aime pleurer sans répit et perdre goût à la vie . Je sais je ne suis pas de ce village mais les personnes que j'aime le plus au monde s'y trouvent alors prenez ma vie en sacrifice je vous en supplie.
- Cela est votre choix, il est sans retour possible. En échange de votre fils je prends votre vie. Dit la déesse.
- Prends soin de ta mère, dit le voyageur à leur garçon . Il leva les yeux vers le ciel et il regarda par la suite sa bien aimée
- Je t'aime Ruphelise et c'est la preuve de mon amour inconditionnel pour toi.
Une fois la déesse disparu, le voyageur tomba au sol et donna son dernier soupir