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Please use me like a drug
   













































J'étais épuisé, totalement épuisé. Ma journée était horrible, et je n'avais pas la force de travailler le lendemain..

Je n'avais qu'une seule envie me reposer. Me reposer.

Tout le monde m'avait regardé de travers dans la rue, après tout c'est normal vu la tête que j'avais... Honnêtement, je faisais peine à voir, tellement... L'unique chose dont j'ai besoin se trouvait au sein de cette cuisine. Je sortais machinalement une part de gâteau au chocolat du frigo que je m'empressais de manger, accompagné d'un verre d'eau.

Muni de ma pâtisserie, je me dirigeais vers mon canapé. Les fenêtres étaient grandement ouvertes, le bruit agaçant de la ville résonnait partout dans mon appart. La musique que les jeunes écoutaient sur la radio arrivait directement chez moi. Bizarrement, la musique n'était pas aussi mauvaise que d'habitude. Je clos mes yeux tout en claquant des doigts de ma main libre, la musique m'emportait.



_ Mmmh mmhh...je chantonnais tout en posant mon verre d'eau à moitié vide sur la petite table à mes côtés.



Une larme solitaire coulait le long de ma joue, sans que je ne sache pourquoi. Mon appartement était plongé dans l'obscurité, ma source de lumière venait des guirlandes décoratives que j'avais mit ici et là. Mon crâne me faisait horriblement mal. Tellement mal. J'ai besoin de prendre une douche, dormir.

Demain, je reprendrai le travail, et tout, oui absolument tout redeviendra normal.


_ Fait chier. je tâtais la table à mes côtés à la recherche de ma boîte de somnifère.


Je savais pertinemment que je n'allais pas dormir de suite, le sommeil refusait de s'associer avec moi. De mon côté, je n'avais qu'une envie, en finir avec cette journée plus qu'épouvantable. Le somnifère avalé, je décidais de le faire passer avec un peu d'eau. Je fis basculer ma tête en arrière, les yeux rivés vers le plafond blanc. Un, deux et trois... Je comptais les moutons en attendant que le sommeil me prenne enfin. Quatre, cinq et six... Je commençais à me poser toutes sortes de questions, par exemple : quelle nouvelle bêtise JungKook fera ou dira pour me faire rire demain au travail. Sept, huit, neuf. Je constatais que les jeunes venaient d'arrêter la musique en bas de mon immeuble. Oh que c'est triste, et dire que je me servais de cette musique de fond comme berceuse.

Dix, onze, douze.
Treize, quartorze, quinze.
Seize, dix-sept...




























































Mes paupières décidaient enfin à se fermer. Enfin. Je pouvais me reposer. Je n'attendais que ça depuis le début de la journée, le repos.

Le repos.

0x1= lovesong ᵗᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant