Personne n'est réellement ce qu'il a l'air d'être.
Pourtant, on veut tous être des gens bien, perçus, estimés, aimés pour ce que l'on est.
Un sacré paradoxe qui nous oblige à faire semblant, à camoufler notre nature profonde, nos faiblesses de mêm...
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Nadheer.
Chaque jour je me réveille, j'ai des sales idées.
Pendant que tout le monde est au salon, j'étais cloîtrer dans ma chambre, je me regardais à travers le miroir et soupire.
Aujourd'hui, toute ma famille proche étaient chez moi, ils avaient décider de faire une petite fête pour ma cousine qui venait de se marier.
Pourquoi chez moi ? J'en sais rien, et a vrai dire je m'en foutais un peu, je met ma casquette en prenant une grande inspiration et sors de ma chambre.
Ils étaient tous là, à rire et parler, y'avais vraiment une bonne ambiance, je peux pas me plaindre de la solidarité qu'il y'a dans ma famille.
Imrân — Le plus beau de la famille.
— rire
Il me fait une accolade en souriant puis en me demandant si je vais bien, mes autres cousins font de même, je tshek mes cousines et m'assied.
Aya — T'en a pas marre ?
Imrân — Jamais.
— Vous êtes jamais épuisé de vous embrouillez ?
Imrân — Pas encore.
Maman — Nadheer ? Tiens.
Je voulais refuser, mais connaissant ma mère, vaut mieux que j'accepte, je prends la fourchette et mange.
Je regardais les autres parler, Eden était là mais ne parlait a personne, comme à son habitude.
Elle préfère rester sur son tel et parler avec ces amis, j'ai l'impression qu'elle devient de plus en plus transparente dans cette maison.
Je replonge mon regard sur mon assiette, j'avais déjà pas faim, mais je pouvais rien dire, ma mère s'inquiète déjà assez comme ça.
