IX. Attaque et enlèvement

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Katsuki

La semaine défile entre les entraînements héroïques et Ayden. J'essaie de rester avec elle le plus de temps possible même si j'ai bien compris qu'elle apprécie ses moments solitude. Nous dormons ensemble toutes les nuits, elle a d'ailleurs cessé de rechigner quand je lui fais un câlin, ce qui me fait très plaisir. Pas a pas, elle s'habitue à moi et m'autorise à me rapprocher. Je garde toujours un œil sur elle par crainte qu'elle disparaisse comme au premier jour. Nous continuons notre entraînement chacun de notre côté, elle refuse toujours de me révéler son alter et ne s'exerce pas avec nous, s'asseyant non loin de la zone d'entraînement jusqu'à ce que Aizawa sonne le retour au campement. Les jours passent paisiblement. Malgré notre rapprochement, Ayden reste un peu distante, je pense bien être le premier auquel elle permet d'entrer dans sa bulle. Elle devient timide dès que je commence à lui poser des questions et n'ose pas encore me prendre dans ses bras elle-même. Je sens des papillons se cogner dans mon estomac quand je l'embrasse, son parfum m'apaise plus qu'aucun calmant ou exercice de contrôle de soi. Je crois bien que j'aime cette idiote.

Ayden

Le dernier jour de la colonie arrive bien vite, je n'ai pas vu le temps passer. Je marche aux côtés de Bakugo dans les bois. Les PussyCats viennent viennent de nous dire avoir organisé un chemin effrayant pour notre dernière soirée. La brune nous explique les règles en substance.

- La seconde B part se cacher pour faire peur à la seconde A qui suivra l'itinéraire que nous avons tracé ! Le chemin est simple, vous n'avez aucune chance de vous perdre, alors allez-y ! Cela se fait par équipes de deux, ajoute-t-elle.

- Vous êtes un nombre impair, remarque Aizawa.

- Mais non, nous... commence Ashido en recomptant.

- Tu crois franchement que vous serez dispensés de rattrapage ? coupe le professeur. Les concernés, retour à l'intérieur.

Ashido me fait une fête de chien battu. C'est la vie. Aizawa lance un regard circulaire à la classe avant de s'arrêter sur moi. Et ça, c'est le karma.

- Blake fera le trajet toute seule, décide-t-il avant de tourner les talons.

- Pardon ?! s'énerve Bakugo. Il e...

Mais le professeur est déjà loin. Toute seule, dans une forêt, de nuit. Génial. Je pose la main sur son bras pour le calmer. Il tourne ses yeux rouges vers moi.
     
- Ça ne me dérange pas, laisse tomber. Et ne suppose pas que j'ai peur du noir sans me poser la question, imbécile, grondai-je en le voyant froncer les sourcils.

Il me regarde, sceptique, puis hoche la tête. Il m'écoute, c'est déjà ça. Je pars en première, prenant le temps de lui jeter une œillade assurée avant de disparaître entre les arbres. Bien que les bois soient sombres, je parviens à distinguer les alentours et le chemin de terre battue. Je marche, fredonnant un air tranquille afin de m'annoncer.
Un élève de la seconde B sort d'un buisson pour me surprendre, je continue ma route sans cesser de siffloter, imperturbable. Tu peux pas me foutre la frousse, rien ne le peut plus. Je continue mon trajet pendant une bonne demi-heure, réfléchissant les mains dans les poches. 

Un hurlement s'élève soudain. Je me retourne. À la dernière note, je sais que ce n'était pas un cri d'effroi qui aurait pu être provoqué par le genre de surprise à laquelle j'ai été confrontée plus tôt. Je cours dans la direction de l'exclamation mais il était si strident qu'il a parcouru presque la moitié de la forêt avant d'atteindre mes oreilles. Avant d'avoir le temps de mobiliser les neurones, la voix paniquée de la PussyCats blonde résonne dans ma tête.

- Les vilains nous attaquent ! Ils recherchent le dénommé Kacchan, cet élève doit immédiatement rentrer au campement comme tous les autres ! Restez groupés et évitez le combat, revenez au bâtiment principal le plus vite possible !

Qui s'y frotte s'y pique {Bakugo x OC}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant