Je marche désespérément. Encore, encore, encore, je ne m'arrête plus, je m'arrêterai jamais.
Jusqu'à que mort s'en suive.
Je continue de marcher.
Les pensées fusent, la douleur est présente.
Je suis accablé par toutes mes pensées, je supporte tout juste le poids sur mes épaules.
Je sens le vent me donner des frissons semblables à ceux d'une mort certaine. La fin de ma vie est au bout de ce chemin.
Le cor de la mort retentit dans mes oreilles.
Je marche tel un automate. Rien ne compte sauf ma marche et ma mort.
Je n'ai pas réussi, je suis une incapable, pourtant, je voulais tellement.
Mais mon incapacité face à toutes ses voix qui n'est en fait qu'une seule se multipliant en des milliers à la fois.
Je devais fuir.
Désolée à toi et surtout à moi-même.
Cette maladie. C'est moi.
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Coloramotion
PoetryLa vie est un court fleuve qui paraît long, parfois tranquille, parfois mouvementé. Cela dépend du temps qu'il fait. Le chemin est périlleux mais parfois exaltant. Il faut gravir les montagnes pour pouvoir profiter de la vue. Des émotions et des...
