𝐂𝐚𝐩𝐢𝐭𝐮𝐥𝐨 𝐕

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« Un p'tit regard, j'caresse ton âme »

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« Un p'tit regard, j'caresse ton âme »

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- Viernes, 8 de mayo de 2013 -

Maison de Renata Andrieu
Manichella, Sotta ( 20146, Corse-du-Sud)
09:43 am

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       Je fus la première à me réveiller, et lorsque j'ouvris les yeux, la lueur du jour filtrait à travers les panneaux de mes volets. Dans la chambre aussi d'ailleurs puisque les ronflements du brun résonnaient bruyamment entre les murs de la pièce. Je me retournai doucement, remarquant que Tarik avait bougé dans son sommeil puisqu'il était désormais couché sur le ventre, son visage tourné dans mon sens opposé.

— Ah bah d'accord... Marmonnai-je en remarquant qu'il m'avait poussé sans que je m'en rende compte et que j'étais à deux doigts de tomber du lit.

Passant une jambe entre les siennes, je me rapprochai de lui avant de poser ma tête sur son dos, profitant de ce premier réveil à deux depuis des semaines.

Hier soir, on avait parié que je craquerai la première  quand j'avais tenté de l'amadouer pour dormir avec lui en feignant m'être endormi alors qu'on s'était posé dans son lit en regardant un épisode de Prison Break. Bon, j'avais pas été une super actrice puisque Tarik avait cramé en deux secondes que je ne dormais pas réellement, me virant de sa chambre en ricanant alors que j'étais partie me coucher en l'insultant, frustrée. Cependant, pendant sur les coups de cinq heures du matin, j'avais été réveillée par une envie pressante et au lieu de rejoindre ma chambre, j'avais finalement rejoint la sienne en me recouchant à ses côtés.  J'avais fini par retomber dans le sommeil rapidement, bercée par sa respiration et bien qu'il semblait dormir profondément, il avait dû me sentir puisqu'il avait fini par me caler contre lui les minutes qui avaient suivies.

     Si cette nuit il avait fait frais, là, la chaleur dans la chambre était plus que présente, et je ne pris même pas la peine de me couvrir, n'en voyant pas l'intérêt. Surtout que Tarik dégageait déjà naturellement une chaleur corporelle assez étonnante. Sa fenêtre était ouverte, ayant simplement fermé les volets hier soir avant de se coucher, et finalement, je crois qu'il avait bien fait.
Ce détail, aussi insignifiant soit-il m'étonna pas vraiment puisqu'aux Tarterêts, l'algérien dormait toujours les fenêtres ouverte, en hiver comme en été. Pas pour une question d'aération ou autre, mais simplement parce que de cette manière, il pouvait entendre tout ce qui se passait dans le quartier et ainsi être alerté sur une éventuelle descente ou souci, comme ça avait été souvent le cas. Cependant, au lieu d'entendre des sons de portières qu'on claquait, de voitures qui démarraient ou autre, ici, on entendait seulement le chant des oiseaux qui résonnait dans la cour, signe que le jour était levé, et quelque part, le bruit m'apaisa un peu, me détendant.

𝐃𝐄𝐑𝐍𝐈𝐄𝐑 𝐆𝐑𝐀𝐌𝐌𝐄  ② | 𝐏𝐍𝐋Où les histoires vivent. Découvrez maintenant