Chapitre V - Brûlure....

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Le lendemain, ils prirent plus de 45 minutes pour enlever les chaises et les tables qu'il avait utilisé pour barricader la pièce. 

Il fallait partir maintenant. Pour cela,  Antonin demande à Axel d’aller chercher des provisions. Pendant ce temps, il retourne aux casiers, en particulier celui qu'il n'avait pas encore ouvert. Le sac d’Héloïse n’avait pas bougé et il n’eut aucun mal à retrouver la clé. Seulement, il se rendit compte que la porte du casier était soudée. Un pendentif pendait, accroché au cadenas. Là non plus, ça ne faisait aucun doute, le pendentif appartenait à Héloïse. N’étant pas sûr de la revoir un jour, il décida de le garder en guise de souvenir d’elle. Il le libéra de l’emprise du cadenas, mais lorsqu’il le prit dans sa main, sa peau lui parut douloureuse et brûlante. Il hurla et retira furtivement sa main rougit par le bijou. 

Pourquoi celle-ci lui faisait si mal ? Est-il le seul qui souffre à le toucher ? Voulant lui prouver tout l'amour qu'il lui porte, il prit une longue inspiration et posa délicatement sa main sur le pendentif. Il le prit et fit abstraction de la douleur qui lui paraissait à la fois intense et apaisante. Était-ce la sensation avant de mourir ? Il ne voulait pas partir, mais d'un seul coup ses jambes s'écroulaient sur le sol et sa tête heurta violemment le carrelage. Il se sentit apaisé, dans les bras d'Héloïse, il voulait que ça dure. Est-ce un rêve, une imagination, une folie ? Trop de questions qui se mélangeaient dans son esprit. 

Antonin, Antonin 

C'était la voix d'Héloïse, il ouvrit subitement les yeux et rechercha sa présence, en vain. Petit à petit, cette douce mélodie prit le timbre de la voix d'Axel. 

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En se relevant, il chercha directement le collier, il n'était ni par terre ni dans ses mains. Par instinct, il se jeta sur Axel et le jeta par terre. Il le fouille minutieusement dans le but de retrouver son précieux. Il investigue chaque poche, chaque plis de ses vêtements, avant de se rendre compte que le collier était finalement en sécurité autour de son propre cou. 

Il resta un long moment les yeux rivés sur son trésor puis les leva jusqu'à ceux d'Axel. C'est seulement ici qu'il se rendit compte qu'il y aurait des complications et quelques explications à lui donner. Il se releva sans un mot et Axel, sous le choc de cette violence, fit de même. Il se tue de peur qu'Antonin recommence s' il l'énerve à nouveau. Seul un léger "pourquoi" inaudible s'échappa de ses lèvres, mais auquel aucune réponse ne fût adressée, et il avait l'air soulagé. Axel semblait intrigué par le bijou qui lui avait causé tant de problèmes. 

Les deux "amis" descendirent les escaliers  accompagnés de sac à dos bien remplis, mais maintenant il leur restait à trouver comment rejoindre cet endroit presque impossible à identifier, y compris sur les cartes les plus récentes. Antonin voulait aller dans un musée avec d' anciennes cartes ressemblantes.
Mais où aller ? 

À suivre...

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