Can the Melody tell Me

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Pour commencer ce recueil, voici l'OS de Juliarmy2468 ! Je vous laisse donc découvrir ce premier texte !

nda
Playlist (à chaque changement de musique, une ✨ est indiquée. Cette playlist est loin d'être parfaite, ne vous sentez pas obligé de l'écouter) :

Don't wanna cry (Seventeen)

Fine (Taeyeon)

Dystopia (ZICO)

Alors on danse (Stromae)

Young and beautiful (Lana Del Rey)

Thick black mark (Andrew Paul Woodworth)

Best part (Daniel Caesar, H.E.R)

Love poem (IU)









Taehyun lança un regard silencieux à la personne assise à ses côtés dans la limousine noire qui les emmenait vers un grand tournant dans leur vie, probablement le plus grand auquel ils n'avaient jamais fait face.

Tout ce qu'il vit fut la même touffe de cheveux blonds impeccablement coiffés, obstinément tournée vers la fenêtre depuis le début du trajet.

Il l'appela finalement de son habituelle voix neutre.

— Gyu.

Un simple "hm." lui répondit.

— Tu sais que tu peux encore retourner en arrière.

N'obtenant aucune vraie réponse, il insista, toujours avec le même volume doux.

— Tu le sais, n'est-ce pas ?

— Oui.

Un silence flotta dans l'habitacle.

— Beomgyu.

— Quoi, encore ?! s'énerva son vis-à-vis.

Le blond se reprit dans la seconde et détourna son regard coupable.

— Pardon.

— C'est rien.

Taehyun le pensait. Il savait que son ami était tendu et qu'il avait été insistant.

— Est-ce que ça va ? reprit-il simplement.

Le blond laissa flotter la question puis se retourna et laissa enfin leurs yeux se rencontrer.

Le regard de Taehyun était neutre et acéré en surface, comme d'habitude. Pourtant, derrière ces abords froids, Beomgyu avait appris à trouver l'inquiétude et la sincérité.

Alors, bien que ses propres prunelles semblent étincelantes malgré le peu de luminosité présente, il sourit doucement.

Des portières claquèrent, des échines se courbèrent et des salutations furent échangées.

Tout le long des formalités, Taehyun ne lâcha pas Beomgyu d'une semelle, veillant sur ses sourires polis.

Il se tenait quelques centimètres derrière lui, les mains croisées dans son dos droit. Il scannait les gens à qui ils parlaient, leur visage, leur attitude ; chaque mot qu'ils prononçaient.

— Beomgyu ! Appela une voix.

Les deux jeunes hommes se retournèrent de façon synchronisée. Un homme, plus âgé de quelques années et dont les traits doux mais élégants calquaient ceux de Beomgyu les approcha, un léger sourire aux lèvres.

Il dit bonjour à Taehyun d'un sourire, et celui-ci lui rendit son salut d'un petit signe de tête.

— Alors, Beomgyu, toujours décidé ? s'enquit-il, une certaine culpabilité décelable dans la voix.

╺╸ARTEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant