Chapter 35 :

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Dimanche 23 janvier :

Je me réveille à 3h du matin, j'ai fais un cauchemar. Payton était attaché à côté d'Esteban. Je ne comprends pas où est le rapport, sûrement que ça fait beaucoup d'un coup. Je n'essaie même pas de me rendormir et descends. Je déjeune, prends ma douche et sors. Il est environ 4h30, je ne sais pas ce que je vais faire mais il faut que je bouge. Je déambule dans les rues sans but précis quand un bruit m'interpelle. Je suis devant une maison qui, apparemment, est sans mouvements mais il y a des cris je dirais qui en sorte. Je m'approche et regarde discrètement à travers une fenêtre. Je ne vois rien et n'entends plus rien, je me demande si je n'ai pas rêvé. J'allais repartir quand j'entends cette fois :
?? : ESPÈCE DE MALADE, ELLE VA FINIR PAR TE TUER !
Il ne m'en faut pas plus, je reconnais la voie de Payton. Je sors mes dagues et entre dans la maison dans un bruit sourds. Je me dirige vers une porte ouverte qui à priori descend. Je descends les escaliers et arrive dans une cave. Je m'avance mais il fait nuit, je ne vois rien. Je trébuche d'un coup sur quelque chose. Oh mon dieu... Je prends ma lampe torche et me baisse. C'est Payton. Je vérifie rapidement et heureusement, il respire. Il est juste sonné je pense. J'allai le relever quand j'entends parler.
?? : où crois tu l'emmener ?
Je reconnais encore une fois cette voie. Je me tourne vers l'endroit d'où elle vient.
toi : Esteban. j'aurais du m'en doutais. une trop grosse coïncidence.
esteban : tu aurais du oui en effet. mais maintenant tu es là aussi.
Je fais passer mes dagues entre mes doigts.
toi : et tu penses vraiment que je vais rester ici ?
Il claque des doigts et trois hommes apparaissent.
esteban : tu n'auras pas vraiment le choix.
Ces trois hommes viennent vers moi, me prennent mes dagues et m'attachent. Je n'ai même pas le temps de bouger. Je regarde néanmoins qu'ils ont tous les trois des runes.
toi : des shadowhunters ! de mieux en mieux.
esteban : la ferme.
toi : et bah ce n'est pas comme ça que tu vas me récupérer.
Il me colle une claque violente en pleine tête. Je le regarde et crache un peu de sang juste à ses pieds.
toi : et maintenant encore moins.
Il tourne les talons et sort avec ses hommes. Heureusement, il a laissé la lumière allumé. Je donne le léger coups de pieds à Payton pour le réveiller.
toi : Payton.
Il ne bouge pas.
toi : Payton réveille toi.
Toujours rien. Je monte légèrement le tont.
toi : Payton bordel.
payton : t/p...
toi : je suis là.
payton : putain je deviens fou.
toi : débile je suis vraiment là.
Il se redresse d'un coup et me regarde droit dans les yeux.
payton : co-comment c'est possible ?
toi : longue histoire. ça va toi ?
payton : quelques bleus mais ça peut aller.
Il regarde par terre.
payton : c'est quoi ça ?
Il désigne avec le menton la petite tâche de sang.
toi : rien.
payton : il t'a frappé ?
toi : juste une claque t'inquiète.
Il baisse la tête.
payton : désolé c'est de ma faute.
toi : mon ex totalement barge te kidnappe et c'est de ta faute ? c'est la meilleure celle là.
Il rigole légèrement et relève la tête.
payton : je suis soulagé de te voir.
toi : et moi donc, j'ai cru que je t'avais perdu définitivement.
Il se penche et pose ses lèvres sur ma joue.
payton : je t'embrasserai correctement quand on sera sorti.
Je sourie légèrement.
toi : je t'aime.
payton : je t'aime aussi.
Un silence règne pendant quelques instants.
payton : bon je suis ravi de te revoir mais maintenant on est tous les deux dans les même merde.
toi : tu as déjà essayé de le prendre au piège ?
payton : bien sur, deux fois par jour, il vient m'amener à manger donc me détache mais il est prévoyant. depuis que j'ai tenté quelque chose il vient toujours avec ses trois chiens.
toi : super rassurant dit donc.
payton : mais à deux on a plus de chances je pense.
toi : tu as remarqué des points faibles ?
payton : le plus petit des trois est un peu un canard boiteux. c'est à lui qu'on donne le plus d'ordres et il boite vraiment. je dirais une ancienne blessure.
toi : j'ai remarqué que le plus grand est celui qui fait les gestes les plus doux si on peut dire ça comme ça.
payton : c'est à dire ?
toi : quand les trois m'ont attaché, ça ce voyait qu'il avait peur de me toucher. comme si il allait me casser.
payton : donc on peu utiliser cette faiblesse.
toi : je m'en occupe.
Il grogne légèrement.
toi : t'inquiète Pay. je ne risque rien avec lui.
payton : et le troisième ?
toi : je n'ai pas trop eu le temps de l'examiner.
payton : je dirais que c'est celui qui est le plus proche d'Esteban. je pense que c'est le chef des trois.
toi : c'est donc lui qui va le plus nous barré la route.
payton : affirmatif.

À suivre...

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