Pensée I

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Enfin je t'aperçois.

J'ai cherché toute la nuit, tâtonnant dans la brume, une trace de ton passage. Les autres se sont beaucoup moqué. Tu fais pitié, me répétaient-ils.Qu'importe. Leurs mots n'ont aucune valeur. Qu'ils rient à en crever si ça leur chante, Je ne les entendrai pas.

Mon compagnon.

Je te vois maintenant. Tu es allongé dans ce champ, les yeux clos, à jamais fermés sur la beauté hideuse de ce monde. Peut-être ne m'entends-tu pas. Mais il y a une chose que je me dois de te dire : Tu étais le seul à pouvoir donner un sens au mot Amour.

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Contraintes → 100 mots ; pitié, compagnon, champ

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