Je me réveille et ouvre petit à petit les yeux. C'était un peu difficile car mes paupières étaient très lourdes.Ma vue fut d'abord trouble puis s'éclaircit de plus en plus, une lumière blanche et intense m'éblouit m'obligeant à fermer les yeux et les réouvrir lorsque je me sentis prête à supporter l'éclairage.
Mon regard se promenait partout sur cette pièce et je compris que je me trouvais dans une chambre d'hôpital, sur un lit enveloppé de draps blancs.
Je voulus me lever mais tout se mis à graviter au tour de moi. Je m'affala alors sur le lit en laissant un souffle d'agacement.
Des minutes passèrent et toujours personne alors que je commençais à m'ennuyer. Je fixais l'horloge accrochée au mur à ma gauche, le bruit sec du déplacement de l'aiguille des secondes résonnait en écho dans la pièce.
Mon sang se glaçait comme si on comptais les minutes restantes de ma vie.
Soudain, toute la scène du veille me revint à l'esprit. Je me blottis contre le drap qui m'enveloppait en ramenant mes genoux dans mon coup puis fondis en larmes.
J'arrive pas à croire que j'ai vécu cette monstruosité. Moi qui croyais que ceci n'existait que dans les films, que d'autres l'ont vécu mais j'aurais jamais imaginé que je ferais partis de la statistique de ces victimes.
Mes larmes coulaient en cascade et mon cœur se serre plus les images défilent dans ma tête.
J'enfoncait ma tête dans mon oreiller afin d'étouffer cet énorme crie qui veux se libérer.
J'entendis le bruit de la porte qui s'ouvre, se ferme puis des pas qui s'approchent de mon lit.
Je restait recroqueviller sur le lit dans le drap mouillé de mes larmes, ma tête engloutis dans l'oreiller môle.Je bougeait pas et sentait attentivement les gestes de la personne présente à mes côtés.
Elle resta immobile au chevet du lit pendant une seconde, m'observant certainement, puis je l'entendis soupirer avant de passer sa main dans mes cheveux.
Je sursaute face à son geste en levant la tête et la pris en considération. Elle compris que je suis terrifiée.
La personne : oh non ma chérie, t'inquiète pas, je te veux aucun mal, je suis l'infirmière chargée de s'occuper de toi.
Je la considérais avec une telle peur qu'elle fut obligée de garder ses distances. Je voyais une lueure de tristesse dans ses yeux.
La personne: je comprends que tu ais peur, mais fait moi confiance.
Avait elle dit avec une voix remplie de compassion que j'en fut touchée.
Je baissa mes gardes en soupirant pronfédément. Elle s'approcha de mon lit et s'assoies à mes côtés. Je baissa mes yeux qui nageaient dans mes larmes stagnées.
Elle resta silencieuse pendant un moment puis me dit avec un sourire radieuse:
La personne: tu me permet de te prendre dans mes bras ma jolie ?
C'est une brune aux yeux marrons clairs, de taille moyenne, très blanche de peau et qui mesure environ 1m70. Son visage doux me rassurait. Son sourire secoua mon cœur et un sentiment de confiance en elle naissait en moi.
Je répondit à sa question avec un geste de la tête. Elle me sourit puis ses mains glissèrent au dessus de cette robe bleue ciel que je portais.
Une douce odeur de parfum me chatoulla les narines et je l'inspirais délicatement jusqu'à ce qu'elle remplit mes poumons.
Ceci me procura un bien fou et mon cœur en fut plein et mes larment coulèrent de nouveau. Je fut secouée d'un sanglot puis je sentit ses mains faire des vas et viens sur mon dos.
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🌺ce passé au bonheur amer🌺
RandomRIEN NE S'OUBLIE ! Les cicatrices restent et me rappellent ce passé douloureux que j'ai vécu. Les empruntes me font revivre les émotions que j'ai pu ressentir à cette période. Même lorsqu'elles sont guéries, je gardes les cicatrices, douloureusemen...