Oh Daddy !

Baby- 21

- Mais qu'est ce qui t'as pris de te battre !

- Je ne me suis pas battue Cody, elle m'a tapé, je l'ai seulement tapé en retour.

- Tu lui as pété le nez bordel ! Dit-il en s'arrêtant brusquement devant moi.

- Elle le méritait. C'est elle qui m'a tapé d'abord, et puis tu devrais être content, c'était pour défendre ton frère et tes sœurs.

- Comment ça ?

- Elle les martyrise, et ils laissent couler.

- J'en étais sur ! cri-t-il en faisant marche arrière vers le portail de l'établissement.

Je le stop d'une main sur le torse.

- Qu'est ce que tu fous Cody, c'est pas toi à l'instant-même qui me disait que c'était grave ce que je venais de faire ?

- Il a peut être des problèmes de mémoire, ricane le fruit de mon imagination.

Cody s'arrête et me fixe intensément.

- Merci.

- De ?

- D'avoir pris sur toi et ta peur, et de les avoir défendu.

- C'est normal.

- N'empêche t'es virée trois jours !

- Rooh ça va ils ont été cléments Cody, au moins on a trois jours rien que pour nous, tentais-je avec un regard en coin.

- Ça ne marche pas avec moi, dit-il en fuyant mon regard.

- Tu en es sur ? Rigolais-je.

Son regard se plante finalement dans le mien, je perds toute envie de provocation, obnubilée par son regard de braise.

Il me plaque contre un mur, et baisse son visage à ma hauteur.

- Je vois que ça fonctionne mieux sur toi que sur moi, baby, chuchote-t-il.

Je pose alors mes lèvres sur le coin de sa bouche, puis passe sous un de ses bras pour m'échapper.

- Alors on en fait quoi de ce temps libre daddy ? Demandais-je sournoisement.

- Je me demande qui perdra à ce jeu, annonce avec un air innocent mon imagination.

Cody me rejoint un sourire aux lèvres.

- Ta moto est arrivée aujourd'hui.

- C'est pas vrai !

- Si.

- Oh putain elle est où !?

- Je suis venu te chercher avec.

- Putain Cody je t'aime !

Je cours sur le parking du lycée alors que lui traîne des pieds derrière moi.

- Oh mon bébé, tu sais que je t'aime toi, heureusement que je t'ai kidnappée sérieusement.

- Tu sais que tu dis plus de mots doux à ta moto qu'à n'importe qui d'autre.

- Et tu voudrais que j'en dise à qui d'autre ? Demandais-je en levant un sourcil, amusée.

Il me regarde puis souris en amenant doucement son index sur son torse.

- Toi ?

Il secoue la tête en riant.

- Hm c'est vrai tu as raison. Moooh mon bébé, alala tu m'as manqué pendant cette matinée d'école, dis-je en lui pinçant les joues. Profitons de ces trois jours mon amour, finissais en explosant de rire.