Avant toi...

Chapitre 2

Aujourd'hui on est Lundi, je commence le travail à 9 heures. A peine levée, je file à la douche histoire de bien me réveiller. Je décide de mettre une robe noire avec des escarpins noirs et rouges, pour mes cheveux, j'ai décidé de me faire une queue-de-cheval, il faut que ça fasse sérieux. Je stresse tellement qu'il faut que j'appelle Nadège. Elle répond aussitôt.

Moi : S'il te plaît Nadège dit moi quelque chose qui arriverais à me détendre là tout de suite. Dis-je en paniquant.

Nadège : Erika bon sens arrête ! Tu vas tous les épater. Je t'aime mais là tu abuses.

Moi : Attend, ce n'est pas toi qui vas devoir faire une conférence dès le premier jour devant tous les salariés !! En plus je dois voir Monsieur Torez à mon arrivée.

Nadège : Oh arrête en plus ton petit Guillaume est plutôt bien foutu.

Moi: Mais je t'ai déjà dit que c'était mon patron, tu es folle. Tu sais pas peut-être qu'il est marié, qu'il a des enfants aussi. Criais-je.

Nadège: Et alors, il est où le problème ? Tu es célibataire, profite ! Ne pense plus à lui Erika, il n'en vaut pas la peine... Dit-elle tristement.

Moi : Non, cette fois-ci c'est terminé, je te le promets mais s'il te plaît ne m'embête plus avec mon patron.

Nadège : On en reparlera, tu verras. Rit-elle.

Moi : Sur ce je te laisse sinon je vais être en retard.

Nadège : Je te dis un grand m*** , tu vas tout déchirer.

Après avoir récupéré mon badge à l'accueil, je me dirige en direction de l'ascenseur pour aller au 10ème étage. Ma petite voix intérieure me dit de me calmer mais j'ai juste envie de hurler AAAAAHHHH !!! Concentres-toi Erika. J'avance jusqu'au bureau de Monsieur Torez. Je frappe quand j'entends «Entrer», ce que je fais.

Mr Torez : Mademoiselle Lapert. Me-dit-il avec un grand sourire que cela me rassure.

Moi : Je vous en prie appelez-moi Erika, Monsieur Torez.

Mr Torez: Alors appelez-moi Guillaume. Me dit-il en tendant sa main, d'une main chaleureuse. Je sens que je vais beaucoup me plaire ici.

Monsieur Torez, enfin je veux dire Guillaume car il va falloir que je m' yhabitue, est très grand dans les 1m85, brun avec une petite barbe et des yeux bleus. Je peux voir à sa carrure qu'il fait beaucoup de sport. Il est à la fois chaleureux mais aussi si intimidant que cela en est troublant. Je me demande s'il a quelqu'un dans sa vie. Pas d'alliance mais cela ne veut rien dire. Après avoir discuté pendant trente minutes, il décide de me faire visiter les lieux, me présente à différents collègues que je ne peux pas retenir tous les noms. Il m'explique que je travaillerais surtout avec lui ainsi qu'Emma et Sylvain qui m'accueillent également avec un grand sourire. Cette première journée se passe à merveille. J'ai réussi à faire ma fameuse conférence devant les 200 salariés ainsi que Guillaume avec un brun d'humour. Je crois que j'ai été acceptée par tous et ça fait plaisir. Cette journée touche à sa fin, Guillaume frappe à la porte de mon bureau.

Guillaume: Désolé de vous déranger Erika, je voulais juste vous dire que vous avez fait du bon travail pour une première journée. Vous avez su vous intégrer assez rapidement et nous sommes fiers de vous. Me dit-il sincèrement.

Moi: Je vous remercie Guillaume. Je vous cache pas que ce matin avant de venir j'étais très stressée mais vous êtes tellement accueillant que ça s'est super bien passé. Je regrette en aucun cas mon arrivée.

Guillaume: Comme ça on est deux. Je vous souhaite une bonne fin de journée et je vous dis à demain.

Moi: Merci, à demain Guillaume. Bonne soirée. Dis-je avec le rouge qui me monte aux joues.

Sur le trajet du retour je ne fais que sourire bêtement, c'est fou comme je me sens bien et cela faisait très longtemps. A mon arrivée, je décide d'appeler ma mère. Je lui raconte ma journée, tout ce qu'il s'est passé, elle a l'air plus sereine et c'est ce que je voulais. Après avoir eu ma mère c'est au tour de Clémence qui me dit vouloir rêver ce que je vis, qu'elle a hâte de finir ses études pour partir de la Normandie. Ça fait un bien fou de l'entendre. Clémence me raconte ses histoires de cœur, je lui donne des conseils, je lui demande surtout de ne pas aller trop vite.

Une fois posée sur le canapé, je pense à Maxime, le regard dans le vide. Quel gâchis... Après mon départ il paraît qu'il a perdu son emploi. Je trouve ça triste, ce n'est plus le Maxime que j'ai connu au temps du lycée, jeune et insouciant. Je sais que ce qu'on a vécu l'a profondément détruit intérieurement. Par moments j'ai envie de l'appeler mais ce n'est pas une bonne idée. Il a fait partie de ma vie mais c'est mon passé maintenant. Après m'être installée sur le canapé devant la télé je tombe subitement de fatigue et m'endors sans même m'en rendre compte.