Chapitre 9

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Hey ! J'ai posté le chapitre 8 il y a 30s donc faites attention lisez le avant...
Petite information: ce chapitre peut heurter la sensibilité de certains. Il est assez violent dans ses mots. C'est pas le chapitre le plus joyeux...
donc si vous ne vous sentez pas de le lire alors ne le lisez pas.

☀️

Jisung se réveilla quelques minutes après le départ de Minho. Il était encore presque endormi, les cheveux en bataille et les yeux bouffis. Se traînant un peu, il se dirigea vers la salle de bain pour se passer de l'eau sur le visage.
Dans le miroir, il voyait un jeune homme blond qui souriait. Son cœur était complet car il avait rencontré Minho. Il l'avait aidé, il l'avait sauvé, il l'aimait.

C'est là qu'il les vit. Les médicaments. Sur le rebord du lavabo de la salle de bain. Des médicaments simples et quotidiens, des médicaments que Minho utilisait sûrement quand il avait un peu mal à la tête.
Jisung n'avait pas eu le temps de prendre ses propres médicaments sous le coup de l'adrénaline. Il n'avait jamais passé une journée sans les prendre. Qu'est ce qui allait lui arriver ?

Jisung était bête. Bête de penser qu'il allait s'en sortir alors qu'il était foutu. Foutu et complètement fou. Il se mit à trembler, ses jambes ne le supportèrent plus et bientôt son corps était plaqué contre le carrelage de la salle de bain.
Comme avait-il ou les oublier. Comment ? Comment ? Comment ?
C'était trop tard pour Jisung car la crise avait commencé.

Il pleurait. Il pleurait sans s'arrêter, sans respirer. Sa main avait retrouvé son cou, appuyant suffisamment pour que seul un mince filet d'air atteigne ses poumons.
Il voulait mourir. Il voulait mourir pour que les gens le voient enfin puis qu'ils l'oublient comme s'il n'avait jamais existé. S'il vous plaît aidez le. Le ciel est trop lourd à porter sur ses épaules. C'est trop lourd. Il pleurait encore.

Parfois quand y'a trop tu craques. La c'était juste la pression. Ce ne sont pas les pensées. C'étaient peut être les pensées qu'est ce qu'il en savait.
Il pleurait. Il pleurait parce qu'il n'avait pas envie d'aller bien. Il n'avait pas envie d'abandonner les pensées et de rester seul.
Il avait envie d'aller tellement mal qu'il finisse par mourir
Mais personne ne le voyait.
Il était invisible.
Ou le monde était aveugle.
Il était là. Il se noyait.
Il n'avait pas envie de sourire, il n'avait envie de rien.
Il voulait juste dormir.
Il était fatigué de la vie.

Il était dans un rêve, il avait quitté son corps: dépersonnalisation.
Les événements de la veille semblaient irréels, comme une pièce de théâtre qu'il aurait regardée.
Les philosophes diront qu'il faut trouver le bonheur dans n'importe quelles situations. Mais les philosophes avaient juste peur d'aller mal et ils se voilaient la face.
Le bonheur c'est un mensonge. La vie n'est que du malheur avec des pièces de théâtres par ci par là.

La salle de bain était bleue.
Ça le faisait rire.
Sa vie était absolument hilarante.
Fuck la vie, il allait bientôt mourir.
Comment avait-il pu oublier ? Comment avait-il pu faire des plans pour le lendemain? Bien sûr qu'il n'aurait pas de futur: il était déjà mort.
Plus la ! Plus la ! Plus la ! Plus la ! Plus la !
Débrouillez vous tout seul lui il sera 6 pieds sous terre à se faire manger par les vers de terre.

Jisung s'enfonçait dans la crise, dans cette spirale infernale où il n'y avait plus d'issue. C'était trop tard, il était parti trop loin.
Il avait souri. Et il s'en était voulu. Il voudrait voir couler le sang. Sur son visage, partout. Il ne voulait pas mourir car il était déjà mort.
Demain il aura tout oublié. Tout n'aura été qu'un rêve. « N'oublie pas . S'il te plaît n'oublie pas. Je souffre. Tu dois me voir. Tu es la seule qui peut me voir. Je vois plus rien je pleure. Je souffre tellement. S'il te plaît n'oublie pas. Le rêve ? La réalité ? S'il te plaît n'oublie pas que je souffre. Que les pensées sont là. Ce n'est pas un autre monde, c'est ton monde. Arrête de tout dissocier. Je suis toi et tu es moi. Tu souffres. S'il te plaît arrête de sourire ».
Il ne pouvait plus respirer.
« Pour nous, s'il te plaît, n'oublie pas que tu souffres ».

Avec un effort énorme de volonté, Jisung ouvrit les yeux et chercha son portable. Il avait besoin d'aide. Il avait besoin d'aide ou les pensées allaient le tuer.
Ses doigts tremblants appuyèrent avec force sur le numéro de Minho.
Seul le bruit de la sonnerie résonnait dans la pièce. Aucune réponse. Jisung avait arrêté de respirer. Il appuya une deuxième fois. Aucune réponse. Ses tremblements devenaient incontrôlables.
Il essaya une dernière fois. Même résultat.
Son corps tremblant était étalé sur le sol. Il avait froid. Il ne voulait pas mourir aujourd'hui. Mais les pensées ? Si elles le voulaient alors il le ferait. Il était perdu, il ne comprenait plus rien. Où était Minho ? Il avait besoin d'aide. Pourquoi n'avait- il pas pris ses médicaments ? Où était Minho ? Où étaient les pensées ?
Alors lançant son dernier appel à l'aide, il appela sa mère et s'évanouit.

Elles le dirigent, elles le contrôle
Mais pas moyen de s'échapper
Il a pas envie et c'est leur rôle
Elles l'empêchent de se noyer.
Amour toxique disent- ils.
Amour tragique qui file.
Si c'est la fin de son histoire, le dernier chapitre sera pour elles.
Le bout du tunnel est toujours noir
Mais leur silhouette sont tellement belles.

☀️

Bon ne soyez pas énervé contre Jisung ou quoi. C'est pas « avec de la bonne volonté » qu'on peut être heureux (comme vient de me dire ma mère) pour certains çà demande des efforts considérables qu'ils n'ont même pas envie de fournir. C'est ok parfois de vouloir être triste mais ne vous laissez pas sombrer.

Les derniers vers du chapitre sont extrait d'une chanson que j'ai écrite il y a longtemps qui s'appelle « amour sincère ». Il était destiné à mes propres pensées mais j'ai trouvé sympa de le laisser la... pour Jisung.

Une vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant