4 Février

5 1 0
                                    

Prenez garde que personne ne rende à autrui le mal pour le mal; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous.
1 Thessaloniciens 5.15

Lumière

Les injonctions morales des épîtres de Paul contiennent des échos clairs de l'enseignement de Jésus. Les brebis peuvent vraiment se faire du mal surtout avec la langue qui répand des commérages et des médisances. Cependant, il n'existe pas de situation où un croyant blessé a le droit d'user de représailles et de se venger (comparez Romains 12.20-21). Au contraire, quelle que soit la circonstance, il doit pardonner.

En gros, il existe trois philosophies de vie, trois façons de se comporter. La première est l'attitude sauvage qui obéit à la loi de la jungle, façon Attila le Hun. Dans notre culture on l'a raffinée en utilisant des moyens légaux pour tromper et voler, mais c'est toujours le même principe : « La loi du plus fort est toujours la meilleure. » Le milieu des affaires et de la politique fonctionnent généralement selon ce modèle. Ensuite, il y a la méthode païenne civilisée où on rend le bien pour le bien. C'est un bon début mais il est insuffisant. Dans l'évangile selon Luc, on lit que Jésus a dit : Si vous faites du bien seulement à ceux qui vous en font, pourquoi vous attendriez-vous à de la reconnaissance ? Les pécheurs n'agissent-ils pas de même ? (Luc 6.33).

Le croyant doit vivre autrement. Il est appelé à faire du bien à ceux qui lui font du mal. Je cite encore Jésus : Vous, au contraire, aimez vos ennemis, faites-leur du bien et prêtez sans espoir de retour. Alors votre récompense sera grande, vous serez les fils du Très-Haut, parce qu'il est lui-même bon pour les ingrats et les méchants. Votre Père est plein de bonté. Soyez donc bons comme lui (Luc 6.35-36).

Verset Du Jour
4 Février

Versets Bibliques Expliqués 📖 TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant