Chapitre 12 : Retour à Konoha

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Leur relation à dépasser un cap aujourd'hui : d'ennemies à alliés puis amis jusqu'à amants. Kitsushi ne sera plus une menace pour le jeune couple. Leur relation petit à petit révélée au grand jour pourra créer des problèmes au sein du conseil de Suna, toute la vie de la princesse à une notion de politique y compris ses relations amoureuses.
Comment réagira le clan Nara après cette annonce, Shikamaru, en tant que nouveau chef, a de nouvelles responsabilités.

/lendemain

PDV Shikamaru :

L'air est frai ce matin, j'ai l'impression que ce climat m'est étranger. Pourtant je le connais bien. Je crois qu'avoir passé plus d'un mois à Suna m'a déréglé tous mes sens. 

Le vent qui souffle doucement sur ma peau me donne des frissons. Je ne suis plus très loin, je devrais arriver à Konoha dans une heure pas plus. J'en profite pour regarder les nuages. Je sens que je souris bêtement en repensant ce qu'il s'est passé il y a peu. Jamais mon cœur n'avait connu autant de détresse et de bonheur en si peut de temps.
Qu'est-ce que c'était éprouvant tout ça. Je suis crevé, j'ai hâte de retrouver mon lit pour faire une petite sieste.

En y repensant je crois qu'elle devra attendre un peu, je n'ose pas imaginer ce que Kakashi sensei va me dire en me voyant, plus tôt j'irai dans son bureau pour parler moins ce sera une galère.

Cette sensation est bizarre, je pensais être plus triste que ça de partir. Ce n'est pas que je n'aime pas Suna, mais ce n'est pas chez moi. Quand j'y repense à chaque fois que je me rendais à Suna en tant que Chûnin, ça ne me dérangeait pas plus que ça car je savais qu'elle serait là. Elle et cette manie de me traiter de pleurnichard ou de lâche, ce que je voulais à l'époque c'était lui prouver que je n'en étais plus un, que j'avais changé. C'était comme une question de fierté à l'époque.

Et maintenant elle est ma copine. Elle m'a choisi moi.
Je crois qu'il n'y a pas de plus grande fierté... non ?
Après tout qu'est-ce qu'elle est galère. La plus cruelle d'entre tous.

Ahh une fierté, ça me fait penser à Asuma. Quand Mirai est née je suis devenu assistant du Hokage, je n'ai pas eu beaucoup de temps à lui accordé. Mais pour le peu de temps qu'on ait passé ensemble il semble que ça fasse partie des plus beau pour elle. Il faut bien que je m'occupe du Roi.

Mirai m'appelle, tonton, ça m'a fait tellement plaisir qu'elle me considère comme tel. Cette fille est adorable.

Je sors une clope, je sens que j'en ai besoin. Je l'allume et l'amène à ma bouche. J'inspire et expire 3 fois et relève la tête. C'est une manie dont j'ai du mal à m'en passer maintenant. Autrefois je détestais ça, l'odeur et cette sensation de feu dans mes poumons. Maintenant l'odeur me semble différente, elle a changé. Le cerveau humain est fort il peut modifier nos sens avec tant de faciliter. C'est l'odeur d'Asuma que je sens, c'est comme s'il ne m'avait jamais quitté.

« Ne t'inquiète pas Asuma, elle sera un ninja d'élite respectée et talentueuse, je te l'ai promis et je compte bien tenir ma promesse... tu seras fière d'elle... tu l'es surement déjà. J'espère que tu veilles sur elle de là-haut... et...et sur moi. »

[...]

Pendant longtemps je ne me suis pas senti légitime de pleurer sa mort... après tout qui j'étais pour me morfondre à se point ? Je n'étais pas sa femme ni sont enfant. À cette période je me sentais si seul...et cette sensation d'abandon je le ressent aussi aujourd'hui, en beaucoup moins intense bien sur mais bon. 

Une évidence ~shikatema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant