Beautiful Nightmare (5SOS)

CHAPITRE 5

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La mort n'est pas le pire chose dans la vie, le pire c'est ce qui meure en nous quand on vit .

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J'ouvrais lentement mes yeux, avec un mal de crâne omniprésent, mon corps était complètement engourdis lié à la douleur des coups. 

J'inspectais minutieusement, la pièce dans laquelle j'étais, les murs étais blanc, d’innombrable posters parsemaient les murs ainsi que des photos et je n'avais pas besoin de les regarder je savais déjà qui étais sur ces posters et ces photos. 
C'était ma chambre, il m'avait bel et bien ramené.
Je laissais échapper un soupir de soulagement. 

- « Prends ça » dit une voix que je reconnaîtrais entre mille. Je leva ma tête et croisait ses orbes noirs, ses yeux c’était adoucit à la vu de mes léger tremblement que me provoquait mon corps à la vision de Calum. Calum chez moi dans ma maison. Dans mon refuge, le seul lieu où je me sentais auparavant en sécurité. 

Il prit place à mes côté, faisant attention de ne pas me toucher.

- « Tiens c'est des... hum antidouleurs » dit il me les tendant.
J'empoignais mon oreiller et le plaqua contre mon visage, comme si ce misérable coussin pouvait me protéger de Calum.

- « Arrête d'avoir peur de moi » dit il doucement «Prends tes médicaments et je t'emmène au lycée. Je serais en bas. » 

J'entendis la porte claqué, ce qui m'indiquait qu'il était belle et bien parti. J'enlevais mon oreiller avec méfiance, pensant que Calum pourrait surgir à tous moment. Après avoir minutieusement inspecté la pièce afin de m'assurer que j'étais seule, je me détendis. Tous les muscles de mon corps se détendirent un par un.
Je pris les mains légèrement tremblante les médicaments, qu'il avait pris le soins de les poser. 

Je fermais les yeux voulant tout oublier, Calum, Amber et ce ce fameux Michael. Je voudrais oublier mes démons les faire taire. Oublier ce foutu passé qui me ronge de l'intérieur sans que je puisse intervenir. Je me sens tellement faible de craquer. 
Ma vie en général n'étais qu'un bordel. Il n'y avait rien de bien . Comme si ma vie n'était constitué que de malheur. 
Je cognais mon poing de frustration, à plusieurs reprise contre le matelas. 
Je déteste ma vie, je me déteste mais face à ça je suis impuissante. 
Finalement au bout de quelques minutes, j'entrepris de me lever. Je regardais le cadran 6:30, j'avais le temps de prendre le bus, et ne pas être avec Calum. 
Me tenir éloignée de Calum étais vitale pour ma santé physique tant que mentale. Ce garçon allait me rendre folle. 

L'eau chaude coulait sur mon corps. L'eau contre ma peau me relaxais, je me sentais bien oubliant quelques instants mes problèmes, ma vie. Mais j'ai bien dit quelques instant, car comme chaque fois au bout de quelques minutes, mes bras me brûlait, me piquait, c’était horrible. Une douleur qui vous monte à la tête, vous étourdit. Mais ce n'étais rien à la douleur psychologique que je ressentais en les voyants. Les souvenirs qui m'assaillait, cela me faisait mal, je ressentais un vide à chaque fois que mon regard les croisaient.Ces cicatrices qui parsemaient mes avant bras, qui faisaient désormais partie de moi pour toujours. Jamais je ne pourrais les enlever, tous les jours je devrais supporter cette douleur en les voyants. Je ne sais pas si un jour j'arriverais à y être insensible.
Que penserait les autres en voyant me bras couverts de cicatrices. Serait t' ils dégoûté ? Voudrait t' il me fuir ? Je ne le savais pas et ça me faisait peur . J'avais peur que l'on découvre ce que mes pulls cachent. Ici ce n'est pas la France, il fait chaud. Je ne sais pas comment je vais tenir avec ces températures. Je donnerais tous pour me mettre en tee shirt sans éprouver du dégoût. Je donnerais tous mon ne jamais avoir eu ces marques.