Chapitre 16 : Toi...

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Kakashi ouvrit les yeux péniblement. Il avait mal, il était fatigué.

L'argenté grogna faiblement, les souvenirs lui revenants alors qu'il prenait conscience de son nouveau environnement. Pour sûr que ça ne faisait pas longtemps qu'il s'était évanoui, la douleur à sa nuque du au coup était encore bien trop présente.

Ses yeux lui montrèrent alors ce dans quoi il se trouvait ; une tente vraisemblablement en cuire vu sa teinte brune. Elle était assez grande, dans la limite de ce qu'était une tente évidemment. Kakashi la détailla rapidement.

Il n'y avait rien à l'intérieur si ce n'est une petite table en plastique démontable sur laquelle était posés différents documents et sachets noires. Avec, reposait une arme à feu de petit calibre et un fouet.

L'argenté ne pouvait rien voir de là où il était sur la nature exacte des documents. Il était ligoté, évidemment.

Attaché par les bras au dossier d'une chaise en métal et ses jambes ficelées aux pieds du meuble, il ne pouvait que bouger sa tête. Et malheureusement, ça ne le rassurait guère.

Nul doute que c'était là Akastuki et vu ce font il était capable, être entre leurs mains n'avait rien de réconfortant. Peut-être que Kakashi pourrait tout de même en découvrir les membres lorsqu'ils reviendraient lui soutirer des informations.

Puisqu'il était évident à ses yeux qu'il n'allait pas s'en tirer indemne, il ne doutait pas d'être torturé prochainement.

Plus qu'à espérer qu'il en ressorte vivant pour pouvoir éventuellement rapporter de possibles informations. Ça faisait tout de même beaucoup de suppositions pour peu de probabilités.

Kakashi fixa alors le fouet posé sur la table à l'entrée de la tente comme s'il était devenu une menace notable. Et il en était une, sans nul doute.

Le bruit d'un tissu que l'on écarte le tira de sa réflexion. L'on entrait dans la tente. Son geôlier était là semble-t-il.

Seul mais déjà étrangement imposant. L'argenté grogna dans sa gorge alors que glissait de son échine une sueur froide. Cet homme, ne lui inspirait aucune confiance, son aura dégageait quelque chose de malfaisant. Kakashi l'aurait de suite soupçonné d'être mêlé à de sombres histoires s'il l'avait croisé dans la rue.

Pas forcément comme étant lié à l'Akastuki malgré ce qu'en renseignait son manteau le symbolisant mais tout de même. L'Hatake se souvint l'avoir déjà vu. C'était lui, avec son masque orangé qui avait pointé Asuma.

Une sourde colère se réveilla en lui. Il grogna, cette fois ci de manière audible alors que son vis-à-vis déposait un dossier qu'il portait sur la table. Il n'avait daigné regardé de son seul œil visible ne serait-ce qu'une fois Kakashi.

Et ce, jusqu'à ce que ce dernier ne grogne. Là, le prisonnier fit face à un regard chargé de rancune et de haine.

Ça ne le fit pas broncher, pourtant, ça lui fit de l'effet intérieurement. Cet homme n'était décidément pas n'importe qui. Kakashi était sûrement tombé sur une grosse pointure de cette fichue organisation. Deidara qu'il avait rencontré ne lui avait pas fait cet effet, pas qu'il l'ai laissé tout à fait indifférent non plus mais ce n'était rien comparé à ça.

La torture qu'il redoutait s'annonçait d'autant plus corsée...

Le silence n'était brisé que par les bruissements des papiers que semblait ranger son vis-à-vis pendant une bonne minute. Puis, à la fin de cette dernière et alors que reposait maintenant deux piles distinctes de documents, le membre de l'Akastuki attrapa le pistolet sur le bureau.

Obikaka : Pour un voyouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant