Chapitre 1 : Le crépuscule du soir

78 7 9
                                    

























C H A P I T R E  1  :


















LE CRÉPUSCULE DU SOIR






























« La tombée de la nuit a toujours été pour moi le signal d'une fête intérieure et comme la délivrance d'une angoisse.

Mais j'ai eu deux amis que le crépuscules rendait malades. L'un méconnaissait alors tous les rapports d'amitié et de politesse, et brutalisait sauvagement le premier venu.

L'autre apprivoisait sa proie, avant de la piéger dans la pénombre du soleil. »



*


         Ce que je préfère dans la nuit, c'est le calme et la réflexion qu'elle m'apporte. Un calme que je ne ressens plus depuis que j'ai déménagé à Londres.
Cela fait 5 ans que je vis ici et je n'arrive toujours pas à m'habituer au brouhaha nocturne de cette ville et aux embouteillages sans fin.

Sur la route, les cyclistes habituellement si nombreux de jour, ne le sont plus de nuit.


« C'est le soir qui soulage les esprits que dévore une douleur sauvage. »


J'emprunte la grande allée passant par la Cathédrale Saint-Paul qui coupe le quartier de la cité de Londres.
Étant un quartier financier historique qui abrite de nombreuses banques anglaises et bien d'autres sièges d'entreprises, de nombreux restaurants et bars chic que les employées huppés fréquentent souvent ainsi que de nombreuses attractions touristiques,

ce quartier est un véritable bordel.





*



Ayant atteint ma destination, je confis mes clés de voiture au voiturier avant de m'engager dans la porte tambour et de pénétrer dans le hall du building.
J'adresse quelques brèves regards aux têtes que je reconnais qui me saluent sans leur répondre.

J'attends que les portes de l'ascenseur s'ouvrent avant d'y pénétrer suivi par une jeune femme.

-Quel étage ? lui demandais-je.

-41.

J'appuie alors sur le bouton indiquant le 41ème étage ainsi que celui indiquant le dernier étage, le 50ème.

Elle haussa un sourcil en me voyant appuyer sur celui-ci, une lueur d'intérêt brilla soudain dans ses yeux. Face à moi, elle commença à se faire du vent de sa main libre, puis détacha un bouton de sa chemise laissant apparaître la naissance de sa poitrine et de son soutien-gorge.

Il faut se le dire, elle est vraiment pas mal. Malgré le fait qu'elle possède un charme assez commun, celui-ci fait toujours son effet sur les hommes. Elle est habillé d'une longue jupe bleu marine, lui arrivant jusqu'aux chevilles et d'un blazer marquant sa taille, en conformité avec la jupe.
Ses cheveux sont quant à eux regroupé dans une queue de cheval bien maitrisé.

Elle m'adresse un sourire en coin pleins de sous-entendu.

-Vous risquerez de le regretter.

Elle retira le deuxième bouton de sa chemise.

Chaudasse.

L'écran de l'ascenseur affichait que nous étions arrivé au 5ème étage.

Son regard puait le sensualité. Elle savait très bien ce qu'elle faisait, ça devait être une habituée. Alors je l'attrape par la nuque et la fit se mettre à genoux devant moi.
Mon geste semble la satisfaire puisqu'elle affiche un sourire des plus provoquant, voulant toujours plus.
Elle essaya d'enlever ma ceinture mais j'attrape ses deux mains et les place en l'air au-dessus de sa tête.

SociopathOù les histoires vivent. Découvrez maintenant