renaissance ( Corriger )

protéger les gens qu'on aime plus que tout

Jex

Quand Justine m'a appelé en urgence et qu'elle m'a dit que Émeline avait un soucis assez important. Je n'ai pas réfléchi une seconde et j'ai débarqué à la porte de secours l'hôpital comme elle me l'a demandé, comme un fou furieux. Elle m'a accueilli dehors et ma traîner sans ménagement vers les ascenseurs sans un mot, je voyais bien qu'elle n'était pas elle même. Justine est si bavarde, là elle paraissait très nerveuse et inquiète du sort d' Émeline alors une fois à l'intérieur de l'habitacle de l'ascenseur, je la somme de tout me raconter sans attendre.

Le temps d'arriver au toit Justine m'a tout déballé et j'avoue avoir vu rouge tellement j'étais hors de moi, une fois arrivé en haut les portes se sont ouvertes et nous nous sommes précipiter vers le toit-terrasse pour rejoindre Émeline. Et franchement quand j'ai poussé la porte pour accéder au toit de l'hôpital, ce que j'ai vu m'a franchement déstabiliser. Mon cœur n'a pas supporté la vision de m'offrait, Émeline en pleine crise psychotique, enfin c'est se que le docteur a dit :

Quand je l'ai récupéré dans mes bras, elle n'était plus elle-même et on aurait dit une folle furieuse. Elle pleurait, criait en même temps puis la voir dans cet état et ne pas savoir comment l'aider me faisait un mal de chien putain, mon bébé souffrait.

Sans attendre je me précipite vers elle, je peux pas la laisser comme ça, je vois juste du coin de l'œil Justine raccrocher, le regard rivé vers son ami. Une mine triste et désemparé. Moi je n'attends pas et je prends Émeline dans mes bras en essayant de la maîtriser pour qu'elle ne se fasse pas mal dans sa crise nerfs.

Il ne faudrait pas qu'elle se blesse, mon coeur ne le supporterai pas.

Arrivé à sa hauteur, j'hésite une seconde en voyant ses gestes désordonné, virulent et rapide. Je sais que j'ai pas beaucoup de temps pour agir.

“ Tant pis si je me prends un mauvais coup, c'est toujours mieux que de la laisser se faire du mal.” 

Au vu de mon gabarit et de mon poids je n'ai eu aucun mal à voir le dessus sur elle et la maîtriser rapidement. Je n'avais pas vu que Tanoa était là aussi, une aiguille à la main. C'est sans doute Justine qui l'a prévenu de ce qui se passait sur le toit de l'hôpital alors il attendait patiemment de pouvoir lui injecter un calmant pour pouvoir la transporter dans une chambre. C'est ce qui se passa Émeline était endormi dans mes bras, à présent calmer je pouvais la transporter en suivant un infirmier jusqu'à une chambre Justine sur mes talons.

Cette femme était toute ma vie et cela m'attriste de la voir dans cet état mais nous n'avions pas le choix il fallait les calmer à tout prix et savoir ce qui s'était passé. 

- C'est qui ce mec ? Avais-je demandé à Justine et Tanoa. 

- Mais j'en sais rien, râle t-elle. Mais une chose est sur il va revenir, dit-elle inquiète.

Tanao resta silencieux car il n'était pas là quand c'est arrivé, donc il ne pouvait rien dire pour le moment mais je voyais que ça le démangeait sa jambe droite battait la mesure sur le sol, Tanao était en colère.