Chapitre²³ - Amaounet

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✬ 𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒²³ ✬
𝓐𝓶𝓪𝓸𝓾𝓷𝓮𝓽
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-Tu m'excuseras, sourit Märam, cette même expression joueuse au visage, mais je suis plutôt du genre à en finir rapidement.

D'un simple geste de la main, un geste qui n'annonçait que la mort et la destruction, il fit signe à ses hommes. Alors, à l'écoute de leur maître, les archers bandèrent leurs arcs, les fantassins sortirent leurs lames de leurs fourreaux, les chevaux de guerre se préparèrent à déferler...

Tous étaient prêts à attaquer, tous étaient prêts à répondre aux ordres de cet homme, à se plier à n'importe laquelle de ses directives, à se prosterner devant lui, guidés par cette lueur tapie au fond de son regard, cette lueur qui glaçait le sang de quiconque en prenait conscience ; elle ne laissait pas la place au moindre doute. Cette lueur au fond de ces yeux glacés, elle ne voulait dire qu'une chose ;

Plus rien n'arrêterait Märam.

Et le roux en était conscient.

Mais, si Märam était si déterminé à les exterminer, que pouvait-il faire, lui, simple adolescent sans aucune expérience du combat ? Que pouvait-il faire d'autre qu'attendre que cette tempête de sang et de métal ne s'abatte sur lui, pauvre enfant de la terre d'Egypte ? Que pouvait-il faire, ainsi paralysé par la peur et en proie à l'impuissance ?

Que pouvait-il faire d'autre qu'attendre sa mort ?

Sa mort... et celle de tous ses hommes.

C'était lui, lui qui, pauvre enfant naïf et enivré par une chimère de la gloire, les avait guidé dans ce piège qui leur serait fatal ; c'était lui le responsable de leur situation, lui qui n'avait rien vu venir et avait plongé tête baissé dans cette embuscade, lui qui avait refusé l'aide de son aîné, lui qui allait tous les tuer.

Mais, encore une fois, peu importait le sentiment de culpabilité qui s'immisçait en lui au fur et à mesure que les cris de ses soldats s'intensifiaient, peu importait ses remords et sa peur, car, là, sous ce regard froid et ce sourire terrifiant, ne restait que l'impuissance.

PharaonᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant