Chapitre²⁰ - Mâat

775 65 189
                                    

..••°°°°••..
✬ 𝒞𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒²⁰ ✬
𝓜𝓪̂𝓪𝓽
°°••....••°°

.  * .    .   °  . ● ° .
¸ .  ★ ° :.  . • °   .  * :. ☆
° :. ° .☆   . ● .° °★
★  ★°★ .  *  .  °☆  . ● . ★ ° .  • ○ ● .  ☆  ★ ° ☆ ¸. ¸  ★  . • °   .  *

         

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

          .  * .    .   °  . ● ° .
              ¸ .  ★ ° :.  . • °   .  * :. ☆
★  ★°★ .  *  .  °☆  . ● . ★ ° .  • ○ ● .  ☆               
                       ★ ° ☆ ¸. ¸  ★  . • °   .  *

-Namjoon ! Namjoon !

Là étaient les seuls mots qui résonnaient encore dans la salle horrifiée, coupée du temps et de la réalité, les appels désespérés d'un Pharaon, d'un homme à son ami le plus cher. Dans ses bras, le corps froid de celui auquel il aurait pu confier sa vie ne faisait que rappeler les évènements qui venaient de se dérouler, là, à la vue de tous.

Un attentat, un assassinat...

Dont Namjoon avait été la victime.

Jusqu'au bout, jusqu'à la fin, il avait protégé son roi, celui qui l'avait sauvé de lui-même, celui pour lequel il avait vécu et pour lequel il avait été prêt à mourir.

Seulement voilà, si lui était prêt à accomplir ce sacrifice, le Pharaon en question n'était pas prêt à le voir disparaître, il ne voulait pas, il ne pouvait pas imaginer un futur sans son fidèle compagnon. Jamais, jamais il ne l'accepterait.

Alors, il s'accrochait à ses dernières notes d'espoir, peut-être bercé de déni, de naïveté ou d'ignorance ; il continuait, encore et encore, à appeler ce nom qu'il lui avait lui-même donné le jour de leur rencontre. Lui, le Pharaon, grand, fort, cruel, il connaissait la mort mieux que quiconque, il la côtoyait chaque jour de sa vie, il l'accordait régulièrement, il l'observait au quotidien... Il savait la reconnaître, il savait reconnaître l'appel d'Osiris...

Mais il ne pouvait s'y résoudre.

Il ne pouvait pas disparaître.

Pas lui, pas son bras-droit, pas son ministre, pas son confident...

Pas son ami.

Il était celui qui lui avait montré que l'innocence pouvait exister, que la confiance était possible, même dans son monde, il était son plus grand soutien, son plus cher ami. S'il le quittait, qui lui resterait-il ?

Personne.

Alors il criait, hurlait son nom à s'en briser la voix. Il n'avait que faire des messagers hittites, que faire de ses ministres qui l'observaient sans doute, il n'avait que faire de montrer sa faiblesse aux yeux du monde. Car pour la première fois de sa vie...

PharaonᴶᴵᴷᴼᴼᴷOù les histoires vivent. Découvrez maintenant