Chapitre 33.

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Danvers, samedi 17 avril 2021
18h, domicile des Geller

Assis sur le bassin de son mari, Leighton a le contrôle de la situation et il adore ça. Le succès de sa téléportation le grise, lui donne une confiance en lui qu'il ne soupçonnait pas de posséder. Lorsqu'Asa rouvre les yeux, Leighton se voit à l'intérieur. Le noiraud tourne la tête de gauche à droite.

- Oui, nous sommes dans ma chambre, lui apprend le sorcier, fier de sa surprise.

- Et dire que ça m'a pris plus de dix-heures en avion pour te rejoindre, se lamente Asa.

- Cette solution est plus rapide, mais si tu veux, on peut retourner chez Virginia et prendre ton moyen de transport pour rentrer. Ce qui nous fera attendre plus longtemps et...

- Non c'est bon, le coupe le noiraud en posant ses doigts sur les hanches nues de Leighton. On a gagné du temps.

Ils ricanent ensemble, complices. Le brun sent l'alliance de son mari rouler sur sa peau. Il aime ce contact et voir cette marque d'appartenance sur leurs annulaires respectifs. C'était très peu coutume pour des époux, au 17è siècle, d'échanger des bagues, mais il sait qu'au 21è siècle oui. Tous les mariés en portent. Quand Asa a ouvert l'écrin contenant les deux anneaux, Leighton a cru que son coeur allait exploser de joie. Cela veut dire que le noiraud l'accepte comme mari, pour de bon. L'ouverture de l'aura, l'a confirmé.

Sans crier garde, Asa le renverse sur le matelas, le surplombant de tout son corps. Leighton n'avouera pas qu'il aime être ainsi dominé par le noiraud. Par contre, il n'apprécie pas le léger déséquilibre entre eux. Il s'empresse de rectifier l'erreur. Le tee-shirt d'Asa finit sur le sol, dévoilant son torse. Leighton rougit et ses yeux deviennent brillants rien qu'à cette vue. Son mari est magnifique, il n'a pas besoin d'un corps d'athlète pour cela. Il en baverait presque.

Un hoquet de surprise lui échappe lorsqu'Asa se penche sur lui et aspire l'un de ses tétons. Hoquet qui se transforme vite en halètement. Il se tortille de plaisir. L'un après l'autre, ils enlèvent leurs pantalons. Leighton ne sait pas pourquoi, mais il a toujours fantasmé sur les jambes des hommes. Celles d'Asa ne dérogent pas à la règle. Elles sont musclées, puissantes, il aime leur fermeté.

Leighton fait courir ses doigts le long du corps de son mari. Il est ébahi par sa beauté. Vu la façon dont Asa le dévore des yeux et avec ses lèvres, il semble penser la même chose. Plus son mari le cajole et se frotte contre lui, plus Leighton est excité.

- Tu me rends dingue, répète Asa entre deux baisers.

- Toi aussi.

Le sorcier se laisse totalement guider, mais il ne reste pas inactif pour autant. À part embrasser et caresser le noiraud, il ne sait pas quoi faire d'autre. Tout ce qu'il sait, c'est que son corps est en feu, il réclame toujours plus de contact. Leur étreinte est passionnée, seulement, comme la première nuit, ils ne parviennent pas à s'éloigner. Leighton encercle le bassin d'Asa à l'aide de ses jambes. Ainsi, il le garde collé à lui. Il tremble, son sexe le fait souffrir, ses reins sont sur le point d'exploser.

- J'en peux plus Leighton, se plaint Asa, le visage caché dans la nuque du brun.

- Viens, je t'en pris viens.

Il reconnaît à peine sa propre voix, transformée par l'envie, pleine de luxure. Asa grogne contre son oreille, la fougue de son mari le fait basculer dans un autre univers. Il sent des mains se glisser sous son caleçon et lui retirer, il n'émet aucune résistance. Il cri lorsque la langue du noiraud lèche son membre. C'est exquis. La bouche d'Asa fait des miracles, lui procure mille sensations. Ce qu'il vit est indescriptible. Des milliers d'insectes parcourent sa peau, rampent sous son épiderme.

Les rescapés de Salem - Tome 1: le SorcierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant