L'héritage de Manchas

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  L'agent wilstone prend place a coté de Kerry, en face du volant, tandis qu'Amaël et moi-même nous installons sur les sièges arrière.
- Bonjour Kerr...
- Explications, me coupe t'elle froidement et sans même se retourner.
  Gloups
- Tu veut que je t'explique ce qu'il s'est passé depuis ce matin, c'est ça ?
- C'est ça, dit- elle en levant les yeux aux ciel.
Je serre les poings. Son comportement commence à m'agacer. C'est moi qui en a le plus bavé ici. Je me suis réveillée à même le sol et perclus de douleurs. Une poufiasse a révélé au grand jour que mon père me battais, une créature bizarre m'a attaqué, griffer et mordu. Et pour couronner le tout, la police m'a coursé et j'ai passé le reste de l'après-midi, dans une cellule immonde.
- Ok, je répond plus froidement
Ma réponse lui fait au moins levée la tête, et elle semble étonnée par ma réaction. Comme si c'était à elle d'être d'aussi mauvaise humeurs. Alors je commence à lui raconter tout depuis le début. Au fur et à mesure de mon récit, son expression se fait plus choquée. A la fin de l'histoire, je pousse un profond soupir, comme si je venais de revivre tout les événements en direct. Kerry, elle, se prend la tête entre les mains, et pousse elle aussi un profond soupir.
- Mon dieu, gémit-elle, je n'aurais jamais du te laisser seule ce midi.
Je me sens vraiment mal. Ce n'est pas de sa faute si je ne sais pas me contrôler.
- Et ton visage est dans un état, ajoute t-elle en observant anxieusement mon visage mutilé. - T'inquiète ça s'en iras rapidement.
- Donc si je comprend bien, vous avez besoin de son aide ? Ça va prendre du temps ? Et les cours alors ? 
Ikaël toussote légèrement, comme pour montrer son embarras.
- Attendons d'être à la maison. C'est une assez...longue histoire je doit dire.
  Attendre. Toujours attendre. Et bien soit. J'attendrai.

Dix minutes plus tard, nous arrivons devant un... charmant immeuble. Quand le miens est couvert de graffiti et tacher de noir, celui-ci présente une belle façade blanche, décoré de plusieurs centaines de balcons impeccable. Je descend de la voiture et me tourne vers Amaël, sceptique.
-  Vous habitez ici ?!
- Oui absolument, répond il avec un sourire
J'observe encore une fois l'immeuble.
-  Ce n'est pas vraiment ce à quoi je suis habitué... bien sûr, je ne vis pas dans une poubelle hein, j'ajoute précipitamment
- Ça va, c'est un immeuble quoi, dit il en passant une main dans ses cheveux d'un air gênée
  Traversant le trottoir, nous entrons dans l'immeuble et je constate que la cage d'escalier est toute aussi impeccable que la façade. Nous grimpons jusqu'au troisième étage et entrons dans un appartement assez spacieux. Sans surprise, je me retrouve dans le même appartement d'il y a quelques heures. Le sol est blanc et carrelé, et, près de l'entrée, se trouve une armoire à chaussure. Ikaël nous guide ensuite vers ce qui est le salon- cuisine. Lorsque j'entre dans la pièce, les deux murs à ma droite et à ma gauche sont meublés d'un canapé gris et blanc. Le sol est aussi carrelé, présentant seulement un tapis blanc rectangulaire au centre de la pièce, sous une élégante table en bois. Les fenêtres sont dépourvues de rideaux, laissant ainsi filtrer la lumière du jour, et, au bout de la pièce, un petit buffet blanc est posé, laissant traîner ça et là quelques photos.
- Je vous en prie, prenez place, dit Ikaël en désignant la table
Nous nous asseyons et les garçons se dirigent vers la cuisine, ouverte sur le salon. Les murs sont meubles d'étagères laqué, et le plan de travail couleur bois, présente, un micro-onde, une plaque et un évier.
- Vous voulez quelque chose ?
- Oui, je répond en croisant les bras, des explications.
Père et fils échangent un regard anxieux avant de s'avancer pour prendre place en face de nous.
- Je vais essayer de vous expliquer ça correctement. Et vous poserez vos questions APRÈS mon récit achevé
- D'accord mais expliquez-vous nom de dieu !!
Il commence sérieusement à m'énerver.
- Il y a sept ans de cela, ma femme, Aylei a eu un... un regrettable accident. Ça m'as rendu fou car je l'aimais de tout mon cœur. Après cet événement, nous l'avons tout de suite ramené à la maison et avons constaté que son cœur battais encore, mais très faiblement. Il y avais donc encore un mince espoir ! Malheureusement, nous nous somme rendue compte assez rapidement que ni les médicaments, ni la médecine ordinaire ne pourrais la ramener à la vie. Il fallait autre chose. Quelque chose de plus puissant. Ma mère avait l'habitude de nous raconter, a moi et à mon frère, une histoire.
- Une histoire? demande Kerry, quelle genre d'histoire ?
- C'était un comte, un ancien comte qui racontais qu'il y a longtemps de cela, quelque part dans le monde, une source existais, portant la couleur de l'or. La source devait sa couleur à une pierre. Une pierre extrêmement rare. Tellement rare qu'il n'y en avais qu'une seule sur cette terre et c'était celle là même qui était au fond de cette eau sacré. Cette eau était sacré pour plusieurs raison: elle guérissais les maladies, mais surtout, elle ressuscitait les morts. Un homme, avide de pouvoir, se mit en quête de voler cette pierre, car de part sa rareté , elle coûtais très chère. Sa besogne terminée, il se remit en route. Malheureusement pour lui, ses informations ne devais pas être très complète, car la source était gardée par une, deux, ou même trois créatures. Évidement en colère, les gardiens décidèrent de punir le voleur. Elles décrétèrent que la pierre et l'homme ne ferais plus qu'un, le transformant ainsi en... en vampire. Elles décidèrent d'appeler cet homme « le porteur ».
- En vampire, je répète en riant, et vous y croyez ?
- Silence ! Les questions après, me sermonne t'il, donc les gardiens décrétèrent cela mais autres choses aussi : lorsqu'une personne trouveras la source, et replaceras la pierre à son emplacement d'origine, alors tout seras fini. Cet homme, Manchas, le porteur, comme il fut appelé, léguât cette malédictions, à un de ses enfants, avant sa mort. Aucun de ses enfants n'as remis la pierre à sa place, ne savant pas ou chercher, et il semblerait que cet enfant léguât lui aussi la pierre, et ainsi de suite. C'est ici que le comte s'arrête.
- Heu... Question: comment ça «  la pierre et l'homme ne font qu'un » ?
- En fait la pierre s'est transformée en gène.
- En gêne ? Je comprend pas, dis je confuse, et puis qu'elle rapport avec moi ??
- Tu ne comprend pas ? Tu es la nouvelle porteuse Railey.

An unsolved investigationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant