Recroquevillée sur elle-même, une créature humanoïde se tient devant moi. Une de ses mains recouvre son visage, tandis que l'autre tient son cou. Ses vêtements sont en lambeaux et on peut apercevoir sa peau. Sa peau a l'aspect visqueuse, violette et lacérée. Soudain, il lève la tête et me fixe. Je comprend que c'est un homme à la vue de son crâne dégarni mais tout aussi violet. La seule différence ici, c'est qu'on peut apercevoir des veines saillantes. Son visage a le même aspect que le reste de son corps. Mais le plus inquiétant ce sont ses yeux. Blanc comme neige, presque laiteux, ils sont tirés en arrière et ainsi, présente d'horrible rides sur les contours. Je peut apercevoir dans ses étranges yeux, encore une once d'humanité. Je peut y lire de la détermination et de la peur. Mais... qu'est-ce que ça veut dire ? Plus je la regarde dans les yeux, plus j'ai l'impression qu'elle essaie de communiquer avec moi. Elle fait un pas en avant et je recule. Je remarque soudain derrière elle, que le mur, en dessous de la fenêtre, est maculé de trace du même sang rouge-noir. Elles partent du bas pour remonter vers le haut. J'ai même l'impression qu'il y a des traces de mains. Je voudrais me rapprocher un peu plus pour en être sûr mais cette créature m'en empêche. Je la regarde et fait un pas en avant. Prudemment. Tout à coup, elle bondit sur moi. Je hurle et elle me lacère le cou et le visage. Je roule sur moi même pour échapper à son emprise et elle m'attrape par la main. Et elle me mord. Très fort. Je sens alors deux horrible crocs s'enfoncer dans ma chair. Je me débats comme une furie et Elle continue de me mordre pendant au moins deux minutes. Deux longues et interminables minutes. Alors elle détache sa mâchoire de ma main, me regarde fixement et dit d'une voix sifflante :
- Sigue siendo fuerte
Et elle tombe. Je n'entend plus sa respiration, alors il doit être mort. Quand à moi, je suis ruisselante de transpiration et tout mes membres trembles. Soudain, une douleur insoutenable transperce ma main. La douleur est insupportable, et alors que je m'effondre, je voit deux points vert me regarder, et puis plus rien.J'ouvre difficilement les yeux. Je suis dans une pièce au mur noir, au sol noir, au fenêtre noir. Même l'homme qui se tient devant moi a les cheveux noir. Hein, un homme ?! Il est là devant moi, tourné vers une table... noir elle aussi. Je commence sérieusement à croire que cet étrange monsieur a un faible pour le noir. Je me redresse prudemment et le lit grince. Bien sûr.
- Aah tu est réveiller, dit l'étranger d'une voix étrangement douce
Et il se retourne.
- Eh mais je te connais toi ! Dit je stupéfaite
- Ouais Bha moi, c'est ta main que je connais
Oups. Je suppose que la claque que je lui ai donné était plutôt phénoménale.
- Désolée, mais tu n'avais pas à te mêler de mes affaires
- Si je ne t'avais pas arrêté, tu l'aurais tuée, dit il en souriant
- Pff même pas vrai
Pff totalement véridique, me dit je au fond de moi même. Son sourire s'élargit
- T'es têtue hein
- Je peut savoir ce que je fait ici ?
- Je t'ai trouvée dans les toilettes des garçons, allongé sur le sol. Tu respirais très bizarrement et tu était, heu... très agitée , alors je t'es administré un calmant.
- Attend, quoi ? C'est tout ? Où est passé la créature bizarre de tout à l'heure ??
Il me regarde perplexe
- Quel créature bizarre ?
Je le regarde comme ci c'était la personne la plus stupide de tout les temps
- Mais... mais la créature humanoïde, qui était juste à côté de moi... Elle... elle m'as attaqué !
- Je suis désolé mais Il n'y avais rien à côté de toi, dit il en se retournant
- Et c'est quoi ça a ton avis hein ? Je rétorque en lui montrant ma main déjà bandé et mon visage lacérée
Je sens mes joues devenir rouge de colère. Non mais pour qui il se prend celui là hein ? Il viens quand même de me traiter ouvertement de menteuse.
- Ça c'est les blessures que j'ai désinfecté et bander. Pour ton visage ça devrait allez d'ici quelques jours.
Je défait la bande sur main et la plante devant ses yeux. On peut y voir deux horrible points. De plus, elle a prise une étrange teinte violette.
- Ça, une blessure ?!, dis je au bord de la crise de nerfs
Il prend ma main, fait mine de l'examiner et dit avec un air moqueur :
- Oui, ça c'est une blessure ou, si tu préfère, c'est une Lésion faite, involontairement ou pour nuire, aux tissus vivants par une pression, un choc, un coup, une arme ou la chaleur.
J'ouvre la bouche pour lui hurler une abomination mais je me retiens.
- Ça va, pas besoin de me balancer ta définition, je sais ce qu'est une blessure.
Bon, apparemment il n'as pas vue la créature que moi j'ai vu. Je suis pas folle. Je suis certaine de l'avoir vu. D'ailleurs, ma blessure en est là preuve. Alors sois il ment, sois il est bigleux. Je décide donc de changer de sujet.
- ça fait combien de temps je suis endormi ?
- Ça va faire 2 heure poupée
- M'appelle pas poupée
- Ok chérie, dit il avec un air narquois
- Me cherche pas imbécile, tu vas le regretter
- T'es mignonne quand tu veut faire peur, lance t'il en rigolant
Et je ris aussi. Étrangement, je me sens bien en sa présence. Enfin bon trêve de plaisanterie.
- on est où la ?
- On est chez moi poupée.
Je lui lance un regard assassin a l'entente de mon nouveau surnom et observe plus en détail la pièce. Je crois que la seule chose de couleur ici, c'est mon pull. Parce qu'en attendant, le lit deux places sur lequel je suis est noir, le sol, les murs, et les rideaux aussi . Le milieu de la pièce est surmonté d'une élégante table en verre... noir. Oooh le ciel soit loué. Au dessus de moi, une led rouge est allumée. D'ailleurs, je me rend compte que c'est cette led qui éclaire la pièce. C'est un peu effrayant.
- Heu, t'es amoureux du noir ?
- Nan c'est juste que j'aime beaucoup cette couleur.
- Bon décidément t'es un cas désespéré toi. Je peut savoir où sont les toilettes ?
- Première porte à gauche
Je me lève pour me diriger vers les toilettes quand je me rend compte que je ne sais absolument pas comment il s'appelle.
- je m'appelle Amaël.
Je me fige.
- Pardon ? Dis je étonnée
- C'est mon nom et comme tu ne savais pas comment je m'appelais, je te l'ai dit.
- Mais j'allais te le demander à l'instant !
- Oui c'est bien ce que je te dit, répond il en adoptant un sourire innocent
Mmh bizarre celui la. Je le regarde une dernière foi et me dirige vers les toilettes. Une fois soulagé, je m'apprête à retourné dans la chambre mais je me fige. A ma droite, une pièce à la porte fermée semble m'attirer comme un aimant. D'une part parce que je peut voir un faible raie de lumière de émaner parle bas et d'autre part parce que j'ai comme l'impression qu'une force m'appelle. Et je la sens. Et dans la pièce en face de moi et à l'intérieur de moi. Alors je m'approche. Encore quelques pas et je pourrais savoir ce qu'il y a ici. Soudain on me saisis par le bras et je me retrouve au sol. Devant moi, un Amaël colérique me regarde.
- Qu'est-ce que tu fait ?
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An unsolved investigation
AksiQue se passerait-il si tout à coup votre vie se transformait en une véritable tempête ? Railey, 19 ans, étudiante à la faculté de droit de Paris, va se retrouvé mêlée à des événements à la fois un peu trop réaliste et un peu trop surréaliste a son g...