Crazy Family

1:I hate you

Salut !!A tous je pense que ce jour doit être bon pour vous. Maintenant je vous propose...
- Gino:Oh!! Narrateur ?! Avance vite,on n'a pas que ça à faire.
- Narrateur :Ok!! Voici la story.Rt c'est mon interpellant qui va vous l'a conter. 80
- Gino: Merci !!!

A Yaoundé au Cameroun, il y a plus de 15 ans moi Giovanni Dallas Appolinaire Ebongue , j'étais encore étudiant.
Le second enfant d'une famille de sept enfants dont 4 garçons et 3 filles.
J'avais miraculeusement réussi la plupart de mes examens et je me retrouvais à la prestigieuse université de Yaoundé II.
Or je n'étais pas le seul,mon fils de pute de frère lui aussi s'y trouvait.
Boris à la demande de ma feue mère.S'occupa de moi comme un père, crût-il.
En réalité les cinq années d'université que j'ai passé à ses côtés furent les pires de toute ma vie.

A bahu,il était l'une des principales attractions toutes les go, le ya he mo.
Moi, j'étais son chétif de frère qui parle seul,qui ne sort jamais.
Surprotégé par sa mère, n'ayant eu qu'une enfance difficile passé dans un internat dont il s'est échappé après avoir poignardé un élève qui a voulu abusé de lui dans les toilettes.
Oui,le frère dangereux et incapable de faire quelque chose de lui-même.
De sa part et de ses amis, je recevais d'innombrables moqueries à cette époque.
Comme le mangeur d'araignée,en plein cours on m'a fait avalé de force une arachnide.
Je ne le voulais pas,mais c'est toute la  classe qui y a contribué et balancé la vidéo sur le net.
En plus en Afrique, c'est encore pire car les gens sont encore plus méchant et ils n'ont aucune sensibilité.
Or étant extrêmement introverti à cette époque, jusqu'à aujourd'hui.
Je ne trouvais pas le courage de répondre.
Par chance,des activités comme la danse,le dessin,la musique beaucoup plus le rap et R&B m'ont évité de tomber dans la dépression.
Et en plus, j'ai rencontré Ekambi Charlène, celle qui allait être mon premier vrai amour.
La go que j'aimais,et dont j'aurais peut tout faire pour elle.
Mais hélas, comme toutes les autres, c'est une sale pute.
Cependant à chaque fois que mon frère se mêlait de mes affaires, cela se terminait toujours mal pour moi.
Lors de ma dernière année, j'allais enfin avoué mon amour pour Ekambi sauf que...
- Narrateur : Excuse-moi,tu as attendu😭 cinq ans avant de dire à cette fille que tu l'aimes.T'es plutôt bizarre,tu sais.
-Gino:Si tu arrêtais de me juger et me laissait continuer.
- Narrateur : Je t'en prie.

Comme je le disais, j'allais lui avoué mes sentiments.
C'était le jour du dernier bal,une super kermesse par le recteur appelé le Ngan,une cérémonie d'adieu en habit traditionnel pour ses pensionnaires.
On y boit du matango un vin hyper sucré et ultra alcoolisé.Je me souviens que j'adorais boire ça,et j'aimais dans l'état d'un gars qui n'en a plus rien à foutre et peux vous dire d'aller niquer vous vieilles salopes de mère si vous m'y trouvé.
Un vrai appel au secours m'a dit mon psy.
La soirée était magnifique, tout se passait bien.
Soudain,je vis Eka près du jardin boisé en kabba noire foulard rouge et un gros sac à main noir.
Elle regardait un palmier haut de trois mètres dans les bras d'un autre,et le rire de ce dernier ne m'étais pas inconnu.
Et oui,mon frère à embrasser l'amour de ma vie d'une manière très langoureuse.
Il m'a même vu car il a jeté un coup d'œil en face de la grande porte avec les deux statues de lion en bois.
C'est là qu'il m'a vu,m'a fait un clin d'œil.
Puis Eka a arrêté de l'embrasser se demandant ce qui se passait, pourquoi il n'était plus concentré, alors elle m'a vu.
- Et... c'est toi le tchopeur d'araignée. C'est ton frère qui ndem la (Qui flippe c'est ça)
- Ouaye, c'est lui tu veux lui demander de se rapprocher et de voir de ces yeux ce qu'il n'aura jamais.
- Ouaye non,les mboutman comme lui sont rares. Je veux qu'il prenne photo qu'on s'embrasse ça serait encore plus solennel. Tu ne trouves pas.
- Cool, j'aime ton idée ma petite pétasse !!Eh!! Ebongue came ici, tu vas nous filmer ! Ça ne te gêne pas, non mboutman!!Mon petit Tamako came ne fuis pas au sport je suis meilleur que toi.
Pris au piège entre la fête qui me déplaît et mon abruti de frère.