Patrocle sentait un bise légère caresser sa joue, comme une mains l'avait fait autrefois. Re ouvrant les yeux, seul s'élevaient devant lui les plaines des champs Élysée. Assis sur la même parcelle d'herbe que depuis son arrivée ici. Cela faisait déjà un moment qu'il avait atterit dans cet endroit, que la guerre avait eu raison de lui et l'avait envoyé dans le monde souterrain. Mais après tout, se retrouver immortel dans le plus bel endroits du monde, vierge de tout vice, il n'y a rien de mieux ! De quoi se plaignait il ?
Certainement de l'absence de la chevelure blonde dans laquelle il faisait courir sa mains, et du silence qui n'était plus remplis par un chant à la lyre.
Il l'avais abandonné, deux fois, Achilles. D'abord il avait refusé de se battre quand il était encore en dessus, menant a la mort de Patrocle. Mais ce dernier attendais impatiemment, il savait que son aimé le retrouverait bientôt, Thétis le leur avait dit. Elle avait assuré que son enfant, Achille, ne survivrait pas à la guerre.
Mais il a eu beau attendre, encore et encore, jamais. Jamais le beau blond au prunelle rieuse et au geste taquin ne l'avait rejoint. Alors finalement, il avait abandonné. Ces étendues vertes avaient un goût amer maintenant, moqueuse. Elles étaient là, belles, mais lui elles lui semblaient terne et fade.
Au paradis sans son amant il aurait préféré une éternité d'enfer a ces côtés.
« Bonjours monsieur ! »
Patrocle releva la tête, surpris que ces pensées aient été coupées par cette voix grave et étouffée. Ici les gens le laissaient de côté, depuis le temps...
Mais se tenait droit devant lui, une lance ensanglantée à la mains, un jeune homme qui lui était inconnu. Alors Patrocle ne Répondit rien, laissant le gamin continuer. Ce type avait la peau presque grise, des cheveux noir corbeau et portait une tenues dans les ton rouges. De toutes évidences, il ne venait pas d'ici. Mais Patrocle n'eu pas peur.
Le plus jeune souria calmement ne semblant pas être forcément dérangé par le silence de l'Elyseen. Il venait des enfer, il était habitué à cotoyer des gens froids
« Que faites vous là, seul ? Ne devriez vous pas être en train de fêter votre gloire a une table ou dans une arène? »
Dit il alors, pour ne pas rester dans le silences, pas que cela le derangait, mais il avait envie d'en savoir plus sur cet homme. Il était bien different des autres ames qu'il avait croisé en chemin comme Sysiphe et Eurydice.
Patrocle soupira discretement, qui était ce type qui venait remuer le couteau dans la plaie et lui faire des remarques désobligeantes. Mais de toutes façons, il était trop fatigué et vide pour s'énerver, alors l'homme se contenta de repondre de son ton las:
« Je n'ai personne avec qui m'amuser, et je peux encore passer mon éternité comme je le désire. Maintenant laisse moi tranquille »
Mais le noiraud ne partis pas, silencieux il se contenta de regarder Patrocle, comme si il attendais quelque chose. Ce dernier fit d'abors mine de l'ignorer, mais son regard insistant le derangeait. Il attrapa quelques petits objets sous sa cape et les tendis a l'inconnu
« Prends en un et file, tu me déranges »
Le visage du garçon sembla s'éclaircir, il empoigna une des choses avant de se précipiter vers les grandes portes menant a la suite de la terre.
« Merci m'sieur ! Bonne journée! »
Patrocle le regarda partir, un instant, son sourire enthousiaste et sa démarche déterminée lui rappela quelque un.
Et le frisson parcourant ses épaules lui rappela que ce quelque un n'était pas là.
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« Saleté de Thèsée »
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Élyséens
RomanceMême dans la mort des regrets peuvent nous tourmenter, des désirs inavoués ou une envie de tout foutre en l'air. Du Tartare a l'Elysée les gens ne changes pas vraiment, et les coeurs non plus Est ce si cliché que ça, de dire que la mort n'arrête pas...