De longs cheveux nacrés.
Des longueurs tellement douce qu'on le sens au premier regard.
Une taille marquée par sa ceinture, ou pendouille une arme fatale,
Son arme paraît si lourdes et ses bras si fins.
Si tes yeux remontent le longs de ses courbes, tu finirais par y rester.
Mais si c'est son visage que tes pupilles rencontre, seul une pupille profonde et noire te sera dévoilée, l'autre dissimulée par un cache-œil noir.
Le noir de l'entièreté de sa tenue contrastait avec ses cheveux.
Ses lèvres semblait pulpeuse et joliment rougeâtre mais jamais tu n'y goûtera, elle se destine à un amour libre et particulièrement féminin.
Nous somme le 25 décembre 1999.
Il fait particulièrement froid aujourd'hui.
Sa silhouette se déplace rapidement dans son grand manteau de costard, semblant taillée pour une personne plus grande et de musculature plus forte.
Elle se faufile tel une ombre entre la foule de personne présente à Tokyo, serait-ce par empressement ?
La rue, est marquée par les néons, créant des flashs lumineux sur les visages de tous ceux qui y passe.
Kuanshi, à le visage réhaussé d'une lumière verte.
On m'a toujours dit que le vert mettait en valeur la peau claire.
Cette enseigne, était celle d'un petit restaurant, l'air miteux mais elle se doutait bien que sa supérieure ne laissait rien au hasard.
Une dernière cigarette allumée, consumée, écrasée sous sa botte et elle rentra, la tête haute dans ce lieu dont elle ne connaissait que l'adresse.
Le siège où elle s'assit semblait l'attendre.
En face d'elle, Makima, la personne pour qui elle pourrait donner tout son monde.
- Tu sens la cigarette, Kuanshi.