•Chapitre IX : Sentiments avoués.•

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Cette phrase de salutation était surement une belle erreur de ma part. J'aurai surement dû m'abstenir de saluer Harry en présence d'autres serpentards et surtout de mon frère. Le blond avait lever vers moi un regard qui m'aurait surement tué si je n'avais pas tout de suite lancer la conversation sur l'altercation qu'ils avaient eu quelques minutes plus tôt :

-Apparement tu t'es battu...t'a...t'a perdu j'espère ?

Quelques serpentard rigolèrent. Pourtant je ne voulais pas atteindre Harry. Je voulais juste rattraper l'erreur que j'ai fais de saluer Harry comme un ami face à mon frère :

--Potter ne sait pas se défendre, il le fait comme une mauviette avait lancé le grand blond de Serpentard.

--Dray... dis-je alors doucement, mais ça ne faisait que lui faire comprendre que finalement s'acharner sur Potter n'avait rien d'utile. Mais il s'en fichait.

--En général il a toujours quelqu'un pour le défendre mais là c'est différent, il était presque seul... Ajouta Draco encore une fois.

--La ferme Malfoy, fermez la tous

Je regarda Harry dans les yeux, je ne pensais pas qu'une simple bagarre avec mon frère pourrait le mettre dans tout ces états, ce n'était qu'une bagarre stupide et honnêtement il pourrait passer bien au dessus comme il l'a pourtant toujours fais.

Je détourna mon regard quand Harry fut cacher par l'infirmière qui était venu vers lui pour soigné ses petites blessures et son nez dégoulinant de sang. Quelques potions et C'était réglé, madame Pomfresh était bien la meilleure dans le domaine des soins.

Draco

C'est bizarre le regard qu'elle porte à ce fichu Potter.

Peut-être que Pansy...non...elle n'a pas raison...enfin..

Peut être que si, Pansy avait sûrement raison.

Constance a l'air de caché quelque chose en dehors de ses visions. En dehors de tout cela il y a des tonnes de choses qu'elle ne dit plus depuis des années quasiment.

Mais je suis toujours fixé sur le point de vu que nous ne sommes pas non plus extrêmement proches...on s'aime mais on sait aussi se détester. C'est une sorte de "je t'aime moi non plus". On est pudique chez les Malfoy en général de toutes façons. La seule qui a su correctement nous montrer un amour presque à la hauteur de nos attentes est notre mère Narcissa, père lui c'était différent. Ça a toujours été l'honneur, l'honneur et l'honneur. Le paraître et le devoir. Toujours faire bonne impression. Toujours essayer de rendre fier et d'être à la hauteur.

Ma sœur et moi avons toujours été poussé à faire ce qu'il pouvait être le mieux pour dépasser tout le monde, être au dessus des gens médiocres et atteindre cette perfection que tout les Malfoy sont censés atteindre. Le "je fais ce que j'ai pu" n'a jamais quitté le bord de nos lèvres, c'est toujours "fait tout et fait le parfaitement".

--Dracoooo ? Ça va ? T'a fini d'être dans la lune ? Demanda Théodore d'un ton moqueur en passant une main devant mes yeux.

Je le regarda du coin de l'œil avant de secouer la tête :

--Hm...on s'en va.

Je me leva de ma chaise avant de regarder une dernière fois Constance d'un air suspect, elle baissa à moitié le regard et m'adressa un léger sourire.

En dehors de cette histoire avec Potter j'avais d'autres préoccupations. Comment éviter que l'on subisse cette marque ? Ou bien encore que l'on échappé aux missions et basses besognes du seigneur des ténèbres ?

Constance Malfoy, sœur de Draco Malfoy.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant