je me détruit à te regarder le soir
changer de position inlassablement
pour réussir à dormir trop tardje me demande lequel de tes malheurs tu te rejoues le soir avant d'aller te coucher
peut-être tous, et c'est pour ça que tu ne dors jamaismaintenant il est sept heures,
tu te lèves comme si de rien n'étaitmoi je sais ce qui te ronge
je peux imaginer ce qui se passe dans ta tête
ça doit pas être la fêtete lever tous les matins
et revivre les mêmes tourments
en boucles, les mêmes momentsheureusement que tu es fort
je pense que sinon,
tu serais déjà mort
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- larme à deux
Short Storytu me tournes le dos, adossé au poteau, la capuche sur la tête, tu fumes une cigarette ☽ août deux mille vingt et un