1ers phénomènes

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Alors que Janet et son frère Johnny dormaient dans la même chambre, un bruit sourd se fit entendre dans celle-ci. Les enfants sursautèrent et Peggy vint dans la chambre en hurlant aux enfants de se calmer, croyant que ce bruit venait de Janet ou de Johnny qui jouaient encore à une heure aussi tardive. Mais la mère n’était pas au bout de ses surprises. Alors qu’elle ordonnait aux enfants de se rendormir, d’autres bruits se firent entendre, suivis du glissement de la commode vers le milieu de la chambre. Tous étaient choqués, ils criaient en s’accrochant à leur mère qui, elle-même, était effrayée par ce qu’il venait de se passer. Malgré tout, Peggy reprit ses esprits et remit la commode à sa place, ne croyant pas un instant que le phénomène était d’origine paranormale. Mais pour la deuxième fois, la commode revint glisser contre le plancher pour se positionner au niveau de la porte de la chambre. Peggy ne se doutant de rien, essayait de remettre la commode à sa place, mais celle-ci semblait tellement lourde qu’il lui était impossible de la déplacer. La peur montait dans le corps de la mère qui ne savait plus quoi penser. Après avoir demandé aux enfants de descendre, elle s’empressa aussitôt d’aller voir ses voisins pour leur demander de l’aide en leur expliquant la situation et ce qu’il venait de se passer. Ceux-ci, un peu septiques face au récit, se décidèrent quand même d'aller voir ce qui avait bien pu arriver et aider la pauvre femme.

En entrant, le couple analysa la maison, sans rien y trouver d’anormal. Mais ce n'est que quelques minutes après que des bruits se firent entendre dans les murs. Où qu’ils aillent, le bruit les suivait. Tous étaient dans l’incompréhension totale. Ils croyaient que quelqu’un était caché, incitant donc Peggy à appeler la police pour qu’ils viennent inspecter la maison. Celle-ci expliqua aux policiers ce qu’il s’était passé depuis le début de la nuit, les policiers eurent alors la même réaction que les voisins. Mais en pénétrant dans la maison, les mêmes bruits et tapements contre le mur recommencèrent. Le fauteuil qui se trouvait dans le salon se déplaçait tout seul, sans aucune raison rationnelle. Les policiers, stupéfaits par ce qu’ils voyaient, partirent en disant que ce qu’il se passait dans la maison était d’ordre spirituel et donc, pas de leur ressort. Les membres de la famille restèrent tous dormir au rez-de-chaussée, blottis les uns contre les autres. Mais plus les jours passaient et plus les phénomènes devenaient récurrents. Des jouets disparaissaient, des billes glissaient seules, les bruits sourds étaient toujours présents et rien n’allait en s’arrangeant pour la famille.

Janet Hodgson Où les histoires vivent. Découvrez maintenant