Pensées vagabondes

Un fragment de mes pensées

On est le 1er août, presque 3 mois après nos premiers messages, ton prénom hante toujours mon esprit, comme si ta présence dans ma vie faisait écho à mon évolution. Avec toi à mes côtés, je me transforme en une meilleure personne. Je ne pensais pas qu'un jour faire un débat sur les États Généraux pour la justice en pleine nuit me passionnerait, ni même qu'une critique littéraire sur J'accuse pourrait me tenter. Et pourtant, depuis que ton doux pseudo a débarqué dans mes mp je me surprends à découvrir des artistes, à débattre de sujets en tout genre et je dois t'avouer que cela me plait. J'aime l'effet que tu provoques en moi, cette quête de savoir, d'échange, nos discussions tard le soir ou tôt le matin, ces quelques selfies envoyés, nos taquineries sur les erreurs de débutant, nos ressentis sur la L1. Toutes ces choses font que j'aime te parler, à chaque notification instagram qui s'affiche, j'espère au fond de moi que "Nono a envoyé un message vocal". Alors oui je suis quelqu'un qui parle beaucoup, mais putain tu peux pas savoir à quel point ça fait du bien de parler avec quelqu'un qui s'intéresse vraiment à toi, avec qui je me sens bien. Tu as raison quand tu m'as dit que je m'entourais des mauvaises personnes, je pense ne pas faire de mauvais choix en voulant te garder dans mon entourage. Comme tu as sans doute dû le comprendre au fil de ces mois, mais tu me plais, c'est peut être maladroit de ma part de penser ça et de peut être te l'avouer alors que tu sors d'une longue relation. Mais j'ai envie de prendre le risque de savoir si cela peut être réciproque. Ces trois petits mots (je parle bien ici de "tu me plais") ne sont pas sortis de ma bouche depuis mon premier amour il y a plus de 3 ans, il me coûte de les dire. Cet inconnu que tu étais pour moi il y a 3 mois a changé beaucoup de choses en moi, j'ai pu commencer à m'ouvrir à toi (un peu grâce à l'alcool, mais quand même), à apprendre à te connaître, à avoir envie de découvrir de nombreuses choses en ta compagnie. Je ne vais pas te mentir en te disant que ces dernières semaines ont été très moroses sans ta voix suave comme message à mon réveil ou à mon coucher. Mais c'est la vie, c'est peut être ainsi que notre relation quelle qu'elle soit se termine. On ne sait pas de quoi est fait l'avenir. Peut être à bientôt Nono, si tu vois ce fragment de mes pensées (petite référence à Blaise Pascal) n'hésite pas à sonner chez moi, ta présence est la bienvenue.