Emji
Deux séduisants yeux sombres au sein desquels je me perds
Un lisse corbeau d'allégresse au courroux si sincère
La véracité du temps qui passe sur une mèche
Une muse dont la callipyge essence m'allèche
Tu m'obsèdes comme le soir s'empare du soleil
Je t'espère tel un dément chassant son rêve au réveil
Blesse-moi encore de ton phrasé qui tant m'apaise
Ô, sorcière, fait de moi le serpent de ta genèse.
Dualité de ton clair-obscur
Deux cycles de lune ont déjà recouvert notre ciel
Séduisant les astres, si semblables à ton regard.
Yeux charbonneux, ton khôl à lui seul est une œuvre d'art
Sombre, puissant, cruel, ce trait noir me rend démentiel
Au sein de tes pupilles aux pensées caractérielles
Desquelles je me réjouis, se glissent des envies notoires
Je me méprends, épris de ce désir qui me fait choir
Perdu dans tes iris aux reflets purs et maternels.
Séparés par la paralysie
Un lisse cheveu descend fièrement sur mon Eden
Corbeau de la racine à la pointe, il me transperce
D'allégresse, et je péris souriant, sous cette averse,