Diviser pour mieux régner, c'est le cœur de notre jeu
A chacun de tes pleurs, je suis plus abattue
Noyée de chagrin, je t'offre des substituts...
Si je pouvais te quitter je serais moins orageux
Nous sommes hélas enchaînés à une étrange demeure
Obstinée par mes peurs je veux rester en vie
Toujours je lutte pour ce corps qui t'asservit
Regardant le monde par tes yeux, je suis ta tumeur
Et c'est ainsi que je vole tes mains en t'écrivant
Détruisant tes espoirs je hais tes sentiments
Un jour, ils ont failli te perdre à mes dépends
Alors que feras-tu ? Si je veux l'aimer trop longtemps ?
Lis-tu dans mes pensées ce mal que j'ai de vivre en toi ?
Impossible de t'aider, j'ai mon propre émoi,
Tristes, nos attachements ne sont pas siamois,
Errant dans ce verso disparate, je m'apitoie...
...
« Mort, et pourtant si vivant, ce que je livre au papier
Est passé par mon linceul : une enfant d'aménité. »