With A Little Help // KuroShou

Partie UN : Se plaindre / Kuroo

Bonne lecture!

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-Et donc?

-Et donc j'en peux rien.

-Tu sais que "j'en peux rien" ça veut rien dire? Je sais vraiment pas quoi faire de toi Tetsu-chan, souffla Oikawa, désespéré, et au passage sur son vernis fuchsia qui avait le don de faire fuir Iwaizumi à la vitesse de la lumière.

-Oh ta gueule hein, tu sais très bien que j'ai arrêté les études super tôt.

-Ça n'a rien à voir avec les études. Un enfant de deux ans sait que "j'en peux rien" n'a pas de sens. T'es juste un cas.

-Ta gueule j'ai dis, bouda Kuroo.

-Me parle pas comme ça, insolent. J'ai BAC "plus onze" moi au moins.

-Pourquoi d'ailleurs? Un doctorat te suffisait non?

-Pour impressionner Iwa-chan, crétin. Il serait jamais sorti avec moi si j'avais juste un pauvre BAC "plus huit", expliqua Tooru, comme si huit années d'études supérieures n'était qu'une formalité. Soit logique. Lui, ses muscles suffisent à impressionner, mais moi? Je fais peut-être très régulièrement du sport, je suis rien comparé à ses biceps. Donc j'ai tout misé sur l'intelligence, mon chou.

-Et le vernis rose fuchsia visiblement. Argh ça pue cette merde, grimaça Tetsuro.

-Mon vernis est parfait Tetsu-chan, tu n'as jute pas de goût. Et BAC "plus onze" c'est hyper impressionnant. Remarque, c'est peut-être pour ça que Sugu-chan veut pas sortir avec toi, parce que t'es un attardé mental.

-L'attardé mental t'emmerde Oikawa. Et puis, les années d'études, ça veut rien dire pour Daishou. Il lui a servi à quoi son master? On fait le même taf alors que j'ai même pas mon BAC. Il a juste perdu cinq années de sa vie. Et toi, je compte même pas, ça t'a servi à quoi tout ça? A faire quelques thèses par-ci par-là?

-Tu sous-entends que mes thèses sont médiocres? Alors qu'elles ont toutes - toutes Tetsu-chan - été salué par l'éminent Ushijima Wakatoshi, qui, je le rappelle pour la forme, a faillit obtenir un prix Nobel?

-C'est bon, c'est bon, t'es un génie, j'ai compris, fit Kuroo qui craignait pour sa vie, car règle de survie numéro un : "ne jamais critiquer les thèses d'Oikawa Tooru".

-Merci de reconnaître l'évidence Tetsu-chan. Mais revenons au sujet principal, veux-tu? Et donc, que s'est-il passé ensuite?

-Donc c'est pas ma faute je te dis.

-Tetsu-chan, tu lui as tiré les cheveux.

-Je lui ai tiré les cheveux, ou du moins les algues qui lui servent de cheveux, parce qu'il m'avait insulté et balancé une pétunia dans la gueule - une pétunia sérieux, je hais ça, et le patron les adore, il va le défoncer quand il rentrera de chez sa grand-mère, et puis merde on est fleuriste, faut pas jeter la marchandise comme ça, ça fait fuir les clients en plus -. Bref, c'était de la légitime défense Oikawa.

-Oui oui, de la légitime défense. Mais du coup? Après?

-Ben à ton avis? A cause de la poigne d'enfer que j'avais sur sa pseudo "chevelure", il s'est pris un je-sais-pas-quoi dans le pied, il a trébuché, et un seau a volé sur sa sale gueule de vipère! Je te jure, énorme! Du coup, il était complètement trempé! Bon, après c'était moins drôle puis-ce qu'il a appelé Suga pour me casser la gueule - technique de lâche, on avait dit que c'était interdit de faire ça -, et accessoirement nous virer pour la journée. Du coup, me voilà!

-D'accord, j'ai capté le truc, en faite, vous avez décidé d'être encore plus con que vous l'êtes de base. Mais tu sais Tetsu-chan, si j'ai pris des congés cette semaine, c'est pas pour faire du baby-sitting.

-T'est chiant bordel, pour une fois que je viens te voir, t'as pas de cœur.

-Je suis pas sans cœur, je suis l'amour incarné, insolent, fit Tooru en toute humilité. Et puis, je comprend pas, pourquoi tu continues à faire chier Suguru-chan? C'est pas comme ça que tu vas le faire tomber amoureux de toi.

-Je sais, mais j'peux pas m'empêcher de le faire chier, j'adore sa tête quand il rage!

-Donc tu gâcherais ta chance avec l'homme de ta vie, juste pour ça?

-Non, non, certainement pas. Je laisse faire les choses, le destin nous donnera bien un moment romantique où je pourrai me déclarer.

-T'es trop optimiste. L'amour, ça se gagne, expliqua Oikawa comme si il s'adressait à l'un de ces journalistes qui l'adulaient. Moi, pour gagner le cœur d'Iwa-chan, j'ai fais BAC "plus onze". Et toi? Tu fais chier ton âme-sœur, c'est pas comme ça que tu gagneras son cœur.

-Iwaizumi n'a pas fait BAC "plus onze", et pourtant il te plait, non?

-Il a des muscles, c'est pas pareil. Maintenant la ferme, la discussion est close.

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Voilà une bonne chose de faite! Dans l'espoir de vous avoir extrêmement déçu,

Naraku-Raku