Chapitre 1

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           Je quittais mon petit appartement pour me rendre à l'un de mes petits boulots. J'avais trouvé un emploi de barman dans un bar du centre ville de Nantes. Je n'avais que quelque marches à descendre puisque mon logement ou devrais-je dire mon 1 pièce se trouvait juste au dessus du bar. En emménageant ici j'étais plutôt fière d'avoir fait une bonne affaires, mais après avoir quitter la maison familial et le lotissement tranquille ou vivaient mes parents, je commençais sérieusement à me demander si ce n'était pas un coup foireux. Mais je ne comptais pas rester éternellement ici, j'avais ouvert un compte épargne ou je plaçait l'argent de tout mes petits boulots pour ouvrir un bar/salon BDSM. C'était ma passion et ça faisait longtemps que je mûrissais et travaillais sur ce projet. D'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours eu un penchant pour le contrôle. Un penchant très spécial. Ce qui n'étais pas évident avec la plupart de mes employeurs, mais c'est difficile de vouloir imposer des règles aux autres quand on en respectent pas soi-même. Ça, je l'ai appris à mes dépends, surtout quand j'ai débuté avec ma première soumise, c'est elle qui m'a quasiment tout appris. Je ne cesse de penser que j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur elle. Elle était plus âgée que moi, elle m'a enseigné tout ce qu'elle savait. Alors même si mon ego s'énervait de ne pas toujours réussir, de ne pas toujours être à la hauteur, elle, elle savait toujours rester à sa place , elle savait parfaitement comment tirer le meilleur de sa Maîtresse. Lorsque je repense à ses moments une délicieuse nostalgie s'installe et une forte envie de l'appeler me démange, mais je sais qu'en ce moment elle travaille. Avec se satané décollage horaire c'est difficile de tomber juste.

Arrivée au bar je salue Tim, le patron. Si je n'aimais pas autant les femmes je pense que c'est le genre d'hommes avec qui j'aurais put vivre quelque chose, son côté soumis qui s'ignore est adorable même si il passe son temps à faire le gros dur pour se faire respecter auprès des tête de nœuds qui lui servent d'employés. Tim à toujours travailler dur, à toujours pris sur son coté soumis pour arriver là ou il est. Il y a des gens pour qui c'est difficile de se rebeller , ou même simplement de dire non ou encore de se mettre en avant pour avoir ce qu'ils veulent et c'est en cela que je le trouve extraordinaire. Il se donne du mal, il dépasse toute ses craintes, et à voir ce grand nounours on ne donnerait pas l'impression qu'il soulève des montagnes à chaque fois qu'il dit non ou élève un peu la voix. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille c'est que les premiers soirs ou j'ai commencé à travailler ici, après la fermeture , il venait s'asseoir devant le bar pour discuter avec moi et ses épaules avaient un relâchement que je ne connaissais que trop bien. J'avais appris à reconnaître ce genre de signe. Le laissé aller. Comme un ballon d'autruche qui se dégonfle. Et le sentiment d'apaisement qui le suit. Comme si d'un coup il ne se sentait plus menacé. Cela m'a immédiatement rappeler ma première soumise.

Le jour de son départ , alors que j'étais assise sur une chaise dans ma cuisine Elizabeth c'est mise à genoux devant moi et à demander la permission de me baisé chaque partie du corps. Quand elle eu fini juste avant de franchir le seuil de la porte elle m'a dit que j'étais faite pour ça et que maintenant tous ce qui en aurait besoin et même ceux qui ne pensaient pas en avoir besoin le saurais. J'ai longtemps tourné cette phrase dans ma tête sans jamais en comprendre vraiment le sens. Puis un jour j'ai rencontré Tim et j'ai compris. Depuis il m'arrive souvent de faire de plus en plus attention sans vraiment le vouloir à ce genre de signes. Comme si sous la couche de vêtements je savais, je voyais.

Tout les soirs en arrivant je refaisais le tour du bar pour être sur qu'il ne manquait rien. Surtout en alcool, on ne savait jamais vraiment quels employés traînaient ici durant la journée. Que se soit pour le ménage ou encore pour des réparations quelconque. Un verre de vin pour remercier un-tel ou encore une petite bière pour se féliciter d'un dur labeur, ça peut aller très vite

RoseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant