Deckard shaw x male reader. A little enemies too lovers

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Le tonnerre grondait sur Manhattan tandis que la pluie battait contre la fenêtre de Deckard. Putain de météo de merde. Et dire qu'il retrouvait son chez soit depuis six mois seulement et qu'il se retrouvait déjà en mission pour surveiller (T/p). Pour la nation, avait dit Hattie, mais sa sœur savait bien que la nation voulait Cypher vivante , prisonnière mais vivante, et que (T/p) voulait absolument la voir morte.
Voilà comment il se retrouvait à surveiller le même mafieux depuis 6 mois, le même petit sournois de gamin aux manières trop froides
.
Étendu sur son lit, encore habillé, Deckard soupira. (T/p) lui faisait quand même sacrément chier. Ce traitre de mafieux semblait être partout. Toretto ou lui avaient une opportunité d'attraper Cypher, (T/p) faisait sauter toutes les autoroutes. M.personne réussissait à trouver la planque de cette garce, et (T/p) essayait de l'attraper avant eux.
Tout ça pour la tuer en premier. Putain, mais qu'est ce qu'il pouvait lui faire chier.
- Il te fait surtout chier parce qu'il t'a mit une raclée. lui avait dit Hattie un jour.
Que des conneries. (T/p) ne lui avait pas mit une raclée. Ils s'étaient battus dans une ruelle, où lui et le mafieux s'étaient retrouvés piéger après une longue course poursuite. Deckard se souvenait avoir été étonné de trouver cela si normal. Comme si ce genre d'interaction entre eux arrivaient désormais quotidiennement.
(T/p) lui avait alors mis un coup au ventre. Deckard n'avait rien senti, (T/p) était trop maigre pour avoir une quelconque puissance de frappe face à lui, ou peut-être qu'au final, il ne voulait pas en avoir. Peut importe, Deckard l'avait plaqué contre le mur de la ruelle, collant son torse à celui de l'autre homme pour le bloquer, peut-être un peu trop.
Les deux s'étaient alors retrouvés face à face, si proche qu'ils pouvaient entendre l'autre respirer, si proche que Deckard avait pu sentir les os fins de (T/p) sous son manteau noir, si proche qu'il avait pu remarqué les taches de rousseurs étranges dispersées sur les pommettes du châtain. Et cette putain de proximité beaucoup trop soudaine l'avait peut être déstabilisé. Seulement une seconde, mais une seconde assez longue pour que (T/p) l'assomme et s'enfuit. Cet « incident » lui avait valu les reproches de Hobbs, les regards lourd de sens de Toretto et les putains de sous-entendus de sa frangine.
Il les avait tous envoyé balader, et quand il s'était enfin décider à aller marcher pour se calmer, il était tombé sur ce petit mafieux sournois, qui traînait son corps dans le coin, sans s'inquiéter une seule seconde d'être vu ou non. Quand leurs regards s'était croisés, Deckard avait vu (T/p) frissonner, puis il s'était frappé mentalement pour s'imaginer de la merde et avait simplement tourné le dos à son ennemi en déclarant à haute voix qu'il avait eu une trop longue journée pour ces conneries. (T/p) ne l'avait pas suivit, et depuis Deckard ne l'avait plus revu.
Il soupira en se levant de son lit et remarqua alors que plus d'une heure s'était écoulée depuis qu'il s'était allongé dans ce foutu lit, au matelas tellement fin qu'on y sentait les ressorts. Ça, ça allait lui coûter demain, quand Hobbs viendrait le chercher pour sa connerie de footing « entre beau frère ». Dire qu'il allait épouser sa sœur, ce p'tit enculé.
Il secoua la tête, il fallait qu'il arrête de ruminer ou ça finirait par le rendre dingue. Aussi, il descendit les escaliers et alla se préparer quelque chose à manger. Après avoir englouti son repas, Shaw passa en revue les nombreuses chaînes encore un minimum intéressantes à cette heure et finit par monter se coucher. Et pour une fois depuis une semaine, sans qu'il ne sache trop pourquoi, il réussit à s'endormir sans encombre.
Enfin, jusqu'à ce que la sonnerie assourdissante de l'entrée retentisse. Une fois, deux fois, trois fois, maintenant il était réveillé. Bien réveillé et sacrément en colère contre le connard qui sonnait à ça porte à ... À quel heure en plus ? Putain, à 3h00 du mat.

Deckard dévala les escaliers rapidement en maudissant le con sur son pallier et ouvrit la porte en si grand fracas qu'il faillit la décrocher, prêt à cogner. Pourtant, quand ses yeux se posèrent sur (T/p), sa colère retomba aussi vite qu'elle était montée. Dans la pénombre, ses habits déchirés et humide de sang semblaient collés à sa peau. Sa main gauche était plaquée contre sa chemise, tremblante et l'autre s'appuyait fermement sur le cadran de la porte. Deckard remarqua alors que son visage fin était déformé par la douleur, éclairé par le vieux lampadaires au coin de la rue. Il avait l'air de s'être fait battre avec une bâte de base-ball, ou pire.
L'ancien espion allait poser une des centaines de questions qui lui traversait la tête quand l'autre planta ses yeux dans les siens. Au fond du bleue gris acier, il n'y avait rien, que de la fatigue et peut être aussi, de la peur. Beaucoup de peur.
Il entrouvrit ses lèvres et dit d'une voix faible, comme si il allait s'évanouir.
- je...n'avais pas...d'autre endroit où aller...
Et avant que Shaw puisse réagir, (T/p) s'effondra dans ses bras.

A suivre....

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 24, 2023 ⏰

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