Lana Fear est une jeune actrice douce, pleine d'énergie et très appréciée de son entourage. Eva pensait qu'elle était une adolescente normale et rebelle et a accidentellement découvert que la jeune actrice n'avait que deux ans de vie. Choquées par c...
Aujourd'hui est un jour triste. C'est en cette belle journée de nuages et de brumes que j'ai assistée avec le reste de ma famille et quelques autres personnes à l'enterrement de notre mère Olivia Fear, décédée. Nous nous sommes tous réunis, visages tristes et sanglotant, pour lui dire adieu devant son corps soigneusement vêtu de sa robe préférée.
Mère est une femme extraordinaire. Elle a gardé le sourire dans presque toutes les situations et s'est épanouie avec ses proches. C'est un guide, une oreille attentive, une main tendue et un regard calme. C'est elle qui nous accompagne dans nos décisions et nos choix, elle est peur et surprise, elle attend et accepte, elle est forte et calme. Mais aujourd'hui elle s'en va, calme, mais triste. Je ne sais pas comment les choses se passeraient sans elle, il manquerait quelque chose dans notre chaleureuse maison : la touche de sa jeune femme pleine d'entrain. Grâce à elle, je suis une bonne actrice. Quand j'étais jeune, elle m'a beaucoup inspiré, mère était scénariste et réalisatrice. Hier, aujourd'hui et dans le futur, une femme très grande qui a été beaucoup apprécié. Elle aime vraiment dire : « Dire mon chagrin, c'est me réconforter. » Maintenant qu'elle est partie, je ne peux probablement plus trouver la force de me consoler. La cause de sa maladie : un cancer de la gorge avancée. Il était déjà trop tard pour elle de faire quoi que ce soit alors, la nuit dernière, j'ai rejoint toute ma famille et j'ai passé la nuit à son chevet. Nous avons raconté des histoires et des souvenirs. Nous avons chanté. Nous nous sommes enlacées. Et nous nous sommes dit adieu. Nous sommes certains que maman a attendu que nous soyons tous réunis avant [de mourir]. Et je suis certaine qu'elle aurait voulu que je donne le meilleur de moi-même ce soir.
Après l'enterrement, nous sommes tous allers à la demeure des Fear pour la suite de la commémoration. Un moment plu tard, toutes les personnes présentes étaient en train de discuter, d'autre essaye de rire et de sourire ; d'autre cherche à se restaurer auprès du buffet. Certain se mette dans leur coin, afin de s'isoler. Quant à moi, je suis montée dans ma chambre avec ma petite sœur qui s'est assise sur mon lit en pleurant en silence avec l'une des peluches que mère lui avait offertes pour ses 8 ans. Mon frère lui, est dans l'une des chambres du manoir certainement allonger sur un lit avec son smartphone et ses écouteurs, la musique à fond. Cependant, moi je suis là assise au bord de la fenêtre en regarder les vas-et-viens du personnel domestique et des invités toute en espérant tristement revoir le beau sourire de mère au moins une fois. Beaucoup de chose vont changer en son absence. Il est même prévu que nous quittions San Francisco pour Los Angeles dès surlendemain. Mon grand frère âgé de dix-huit ans poursuivra ses études dans la plus riche université de Los Angeles. Ma petite sœur et moi allons dorénavant partir dans un établissement scolaire privé, car nous somme habituer à l'école à la maison. Père lui continuera de diriger sans faute les projets et entreprise familiale. Pour ce qu'il en est de ma carrière d'actrice, je ne compte pas laisser tomber. Je trouverai un arrangement avec mon manager pour que mes plannings ne soient pas trop désaccordés avec ma nouvelle vie... de lycéenne. Mère me disait que l'école, le collège et le lycée sont tous des mondes bien différents. Premièrement on a l'école ou on est un peu innocent et beaucoup émerveiller puis à partir collège jusqu'à l'université : « La quête identitaire » disait-elle, en espace de quelques mois, voire des semaines, les gens qu'on a connu ou qu'on connait change ou finisse par changer. Maman nous disait qu'il fallait être prudent, savoir qui fréquenter et quoi faire en cas de problème, assumer et savoir qui on est vraiment, endosser ses actes et ses paroles. Ces paroles me fascinaient à chaque fois et de nos bouches, nous posions toujours des questions, ce qui lui rendais si heureuse. Père, aussi abordable qu'il puisse être, préférait nous garder saint et ouvert d'esprit chez nous. Mère et lui se chamaillaient à ce sujet. Il ne voulait pas que nous rentrions dans « des établissements aventuristes » comme il les qualifiait. Père sait que sa femme et ses chères enfants ne sont pas tous du même avis que lui, j'imagine que c'est en la mémoire de maman qu'il en a décidée ainsi.
La nuit tombe. Mme Miller et Mr. Wingrave, qui sont les gouverneurs en chef du personnel et de la demeure Fear, veille avec Père à ce que tous les invités partent en tout apaisement et que la résidence soit propre. Ma sœur, au bout d'un moment à finir par s'assoupir profondément. Je me lève de là j'étais assise pour la border avec les draps et lui fait un baiser sur le front. Après cela, je sors de la pièce en silence et referme derrière moi.
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Il me sera inutile pour l'instant de voir comment va mon frère. Dans l'état ou il est, ce qui est tout à fait compréhensible, ne voudra pas trop discourir.
Je dévale alors l'escalier pour me chercher à boire au buffet. Heureusement j'y fais mon bonheur en trouvant du jus de pomme. L'une de nos boissons préférées à mère et moi. J'en prends jusqu'à deux verres. Restant debout, je regarde les vas-et-viens de quelques domestiques qui, en passant m'offre leur sourire et petits signes. Ce qui me fut plaisir. J'aperçois dans l'un des grands salons les derniers invités qui saluent et père avec l'un de mes oncles entrain de l'épauler. J'ai toute suite l'envie de le prendre dans mes bras pour qu'il se sente moins seul, même si nous ne sommes plus si proches.
Je détourne mon regard sur mon smartphone pour voir quelle heure il fait : « Il est déjà 19 h 42 !! L'heure est passée si vite ! ». La journée s'achève. Je songe d'une pensée qu'il faudrait peut-être que je réveille ma sœur et prendre notre bain à toute les deux. Alors, je dépose mon verre vide sur la table et prend les escaliers pour revenir dans ma chambre. J'ouvre dans le doucement possible et surprise. Elie était déjà réveillé : « Bonsoir Lana » me dit-elle avec un léger sourire. Je m'avance puis m'assoit à côté d'elle.
« Bonsoir Elie, tu t'es bien reposer ?
_ Oui merci, je crois que ça me fait du bien de dormir un peu avec tout ce qui s'est passer hier... »
Son visage s'abaisse comme si elle préféra ne rien dire de plus :
_ Quelque choses ne va pas ? Lui posais-je
_ Non... Enfin si ! Tout va bien ne t'en fais
_ Arrête !! *Lui fait une grimace* Tu ne sais pas mentir toi
_ *Fait un léger sourire puis souris vraiment* Maman disait toujours qu'il est mal de mentir
_ Et elle avait raison à la perfection ne trouves-tu pas ? ! Répondais-je en lui prenant la main
_ Oui... *Regarde devant elle puis sa sœur* Lana... Je les vu !!!
