Chapitre 1

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Pascal essaya par tout les moyens de rassurer Florence. Mais n'est ce pas difficile de rassurer quelqu'un quand soit même la peur est très présente ? Peine perdue, elle était bien trop affolée pour écouter les paroles de Pascal.

Cela faisait maintenant presque une demi heure que les deux policiers étaient enfermés dans cette pièce obscure, ils n'avaient aucune idée de qui les avait emprisonné et pourquoi ?

La pièce dans laquelle ils se trouvaient été triste, les murs étaient fissurés, la peinture était abîmée, le sol craquait par les bruits de pas et était rempli de trous, mais ce qui attirait le plus l'attention des deux policiers, c'était cet écran, en plein milieu de la pièce. Qu'est ce qu'un écran de télévision ferait dans une ancienne usine ? Ils ne s'en préoccupèrent pas plus que ça, ils étaient trop préoccupés à chercher une issue de secours.

Mais tout à coup l'écran afficha une silhouette, une silhouette bien connue des policiers, ils restèrent figués pendant quelques secondes avant de réaliser ce qui était en train de ce passer. La personne commença à leur parler :

- bonjour cher commissaire et capitaine, vous vous rappelez de moi ? comment ça va ? Pas trop peur ? Dit la personne d'un air arrogant. Vous vous demandez sûrement qu'est ce que vous faites ici, c'est très simple. Je vais lancer un chronomètre de dix minutes et quand ces dix minutes seront écoulées, tout ce qui est autour de vous explosera, vous comprendrez bien que vous n'allez pas survivre à cette explosion, et donc mourir. L'aventure commence maintenant, dit-elle en démarrant le chronomètre, à bientôt, enfin...plutôt à jamais... Un rire diabolique sorti de la bouche de cette personne. Comment peut on être aussi inhumain ?

Elle disparue de l'écran et les minutes restantes s'affichèrent à leur tour sur l'écran. Ils n'avaient plus que neuf minutes et quarante secondes avant l'explosion. Ils devaient se sortir de ce piège.

Pascal sentit sa respiration accélérer. Il pensait à sa mère Évelyne qui l'attendait le lendemain pour un repas de famille, elle ne pourrait pas survivre sans un de ses enfants à ses côtés. Il l'a déjà fait souffrir dans son passé, il ne pouvait pas se le permettre une nouvelle fois.

Il pensait aussi à sa soeur qui allait lui présenter son futur fiancé lors du repas de famille. En tant que grand frère, il se devait de protéger sa petite sœur, d'autant plus que c'était le seule homme à présent de la famille.

Il ne pouvait pas mourir si jeune. Il se rendit compte qu'à 43 ans il n'avait toujours pas une situation familiale stable. Il n'était pas en couple et ses journées se résumaient à travailler au commissariat. Quand il rentrait chez lui après le boulot, il n'avait personne qui l'attendait, personne pour lui faire oublier les soucis du commissariat, personne pour lui accorder un moment de détente, personne pour lui prouver son amour pour lui.

Son coeur battait de plus en plus vite, sa respiration se coupa en fils du temps où il pensait aux personnes qu'il aime. Il mit un énorme coup de pied sur l'un des quatres murs pour se libérer de cette colère qu'il l'envahissait, qu'il ne pouvait plus contrôler.

Suite à son excès de colère il eut une forte douleur au pied mais elle n'était pas comparable avec celle de son coeur. Il mit quelques minutes à reprendre ses esprits puis il tourna la tête pour voir Florence, il la vit assise au sol, tournée de façon à ce que son visage ne soit pas dans sa vision.

Florence elle, pensait à Jules. Il était tout pour elle et elle ne pouvait pas imaginer mourir maintenant. Elle avait encore tellement de chose à vivre avec lui. Comme par exemple connaître un peu plus Lili, pourquoi pas leur mariage et les petits enfants s'ils désiraient ses choses la bien-sûr. Ils avaient eu une relation difficile mais maintenant qu'ils se sont retrouvés elle ne pouvait pas mourir.

Cassandre & Roche : Avec toi dans les étoiles...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant