Je connais mes limites, c'est pour ça que j'y vais au delà

Partie 9

/Dans la peau de Ines /

-Ça te dit on va faire les courses et je te fais visiter deuspi ?

Najib- Ouais vas y

Je m'habille en speed, et on descend au supermarché a 10 min du quartier.

On descend les escaliers on arrive prêt d'une porte ou on entends des bruits assez bizarre.

Najib me regardait d'un air 《Oh il se passe quoi dernière cette porte 》

- C'est Normal c'est les cages d'escalier

Najib- Comment ça normal ?

- Beh tu sais ici les caves sont réaménagées si tu veux et pareille pour les cages d'escalier, par exemples ici bah ta les gadjo qui viennent faire leur bails accompagné de gadji

Najib- Euh Gadjo? Gadji?

- Ah bah oui le parisiens des quartiers de bourgeois

Najib- haha a la base je suis tout Belge questu me raconte

On arrive dehors en marchant

- Aller tes belge ? BRUXELLES ou quoi?

Najib- Ouais Ouais

-C'est comment la bas ?

Najib- Cest Bruxelles , pour moi la bas c'est normal que se sois mieux qu'ici

- Ouais je vois , au faite gdjo cest un gars et gadji cest une meuf

Najib- je retiens, parce que a la base on se connait depuis 2 mois et je t'ai jamais entendue bcp parler

- je sais bien ...

.. - OOOHHH INES !!!

-Oh cousin !

Reda- Oh cousine tié était ou commt ca ??

- Sur Paname

Reda- Oh tié une vendu ma couz

- Azyyy tgl tgl

Reda- Azy vient faire un foot

- Nn reda je vais faire les courses wAllah

Reda- Mais azy stp

Najib rien qu'il rigolait

Najib- C'est qui se petit ?

-C'est le petit frère à Omar celui qui m'a donné les clefs

- Eh Reda vient là(en criant)

Reda- Que si tu viens jouer

- Azy viens la !

Il fait signe a ses potes

Reda- Je suis venue parce que c'est toi

- Haha bon écoute tu vois ce gadjo là c'est mon poto et t'as vue il fait du foot pro

Reda- Wesh frère sah tu fais du foot

- Ouais

Reda- mais tié un arbi (arabe) comme nous ici comment ta fait pour réussir alors que tu sais ici y'a Abou tu sais il a 23 ans il fait du foot depuis foye et jamais il à percer. Ta quoi de plus que lui

- Oh reda parle mieux

Najib- ( en s' adressant à moi) Laisse le toi aussi

Najib- (s'adressant à Reda) Eh petit c'est pas venue tout seul, j'ai bosser dur, j'ai été recruter club par club aujd je joue sur Paris j'ai quitter ma famille tu sais c'est beaucoup d'engagement

Reda- Tu peux m'apprendre? Moi tu sais des fois mes potes se moquent de moi pcq je dis toujours que je veux bouger du quartier, mais c'est vrai han moi je veux pas de cette vie de galère je veux partir du quartier

Je le regardais j'avais un big smyle j'étais trop fière de se petit rare ici sont les petits qui pensent comme ça

Il est réparti jouer

Najib- Il a quel age ce petit

- 12 13 ans je crois

Najib- sa race ça ma mits les frissons

- Fragile va

Najib- fait le bonhomme tu crois je t'ai pas vue avec ton sourire etvtes yeux qui brillaient

- OH REDA VAIS FAIRE LES COURSES ET ON SE FAIT UN MATCH LA FEUMI
-Je me vois trop en lui quand j'étais gamine

Najib- Comment ça ?

- Petite déjà j'avais un objectif partir loin de cette galère , je sais pas si tu peux comprendre c'est quoi cette vie ici, à croire qu'on est condamné a pourrir ici ...

Rien qu'il était attentif à ce que je disais, j'avais pas l'habitude mais ça fait du bien de se lâcher de temps en temps et de dire ce qui est sur le coeur

- Tu sais quoi Najib, on a pas choisit de naître ici, on nous l'a imposer, on nous voits différents , c'est vrai on a pas le même vocabulaire, c'est vrai qu'ici ça traine du matin au lendemain, c'est vrai qu'ici les petits c'est des petits guérier , ouais la violence est banal ici, on est méfiant, mais fière de dire d'ou l'on vient, ici la violence est banal mais on a rien demandé tu comprends y'a pas que ça ici on est une famille, on échange et se mélange, demande à papé (en lui fessant signe de salut) lui même te dira qu'ici c'est l'école de la vie

- Tu vois je voulais partir loin avec ma mère mais j'ai le sentiment d'avoir échoué

Najib- ( en s'arrêtant) eh je veux pas t'entendre dire que t'as échouer ok, c'est le destin tu peux rien face à lui

Rien que jessaye de me retenir.

- Tu sais le jour de sa mort j'ai garder le sourire, en me forçant de me faire croire que c'était pas vrai ce qui m'arrivait, j'ai pas versée une seul larme, jusqu'au jour ou je l'ai vue se faire enterrer, je realisait enfin ce qui m'arrivait .. et crois moi depuis pas une seul larme n'a couler jusqu'a aujourd'hui, j'arrive plus à pleurer, des fois je me force mais j'arrive pas à croire que j'ai pas de coeur ou de sentiments.